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Test de collision de la Tesla Model S restaurée - A-t-elle une marge de sécurité ?

Test de collision de la Tesla Model S restaurée - A-t-elle une marge de sécurité ?

HĂ©, les voyageurs et les gourous du gadget ! Notre ami, le blogueur technologique Wylsacom (alias Valentin Petukhov), avait une intention bien prĂ©cise. Il voulait savoir comment la dĂ©tection de collision d’Apple rĂ©agirait en cas d’accident de la Tesla Model S. Voyons comment la Tesla se dĂ©brouille dans la bonne vieille Ă©preuve de l’ARCAP.

Tout d’abord, la dĂ©tection des collisions est une fonctionnalitĂ© des nouveaux smartphones d’Apple, dont l’iPhone 14. La dĂ©tection de collision d’Apple utilise ses capteurs pour surveiller les changements de mouvement et de vitesse. Lorsque la voiture entre en collision, ces deux paramĂštres changent radicalement. L’iPhone 14, montĂ© sur la face avant, a vu son accĂ©lĂ©romĂštre et son gyroscope fonctionner Ă  plein rĂ©gime. Ils mesurent le changement de vitesse et l’orientation du tĂ©lĂ©phone. Le baromĂštre intĂ©grĂ© surveille mĂȘme les changements atmosphĂ©riques lorsque la voiture se heurte Ă  un obstacle. C’est comme si vous aviez ERA-GLONASS dans votre poche.

Revenons Ă  la Tesla. La nĂŽtre, une Model S de 2013, Ă©tait Ă©galement en cours d’évaluation. L’équipe de Valentin a dĂ©cidĂ© que cette Tesla serait le char idĂ©al pour cette expĂ©rience. Et nous sommes tout Ă  fait d’accord : Ă©tant donnĂ© qu’elle avait dĂ©jĂ  eu un accident, les rĂ©sultats Ă©taient attendus avec impatience.

De plus, cette Tesla a une carrosserie en aluminium – une premiùre pour nos escapades de crash-test.


La voiture Ă©lectrique Tesla Model S est essentiellement construite sur un chĂąssis en aluminium. La partie dĂ©tachable des longerons avant des versions Ă  transmission intĂ©grale (sur l’illustration) est plus courte que celle des versions Ă  transmission arriĂšre.

Nous effectuons ces crash-tests sur des voitures d’occasion depuis les glorieuses annĂ©es 90, si bien qu’écraser des voitures pour vĂ©rifier leur sĂ©curitĂ© n’est pas une nouveautĂ© pour nous. Cependant, cette Tesla Model S est unique. Un petit travail de dĂ©tective (en vĂ©rifiant le numĂ©ro VIN sur Copart) a rĂ©vĂ©lĂ© que cette beautĂ© avait Ă©tĂ© victime d’une collision frontale assez violente, probablement avec un arbre ou un pilier, aux alentours de 37 300 kilomĂštres. L’impact a Ă©tĂ© si violent qu’il s’est produit presque en plein milieu, juste entre les longerons.


Cette photo provient de la vente aux enchĂšres amĂ©ricaine “accident” – c’est l’aspect de notre Tesla avant restauration aprĂšs le premier accident.

Le problĂšme avec les voitures ordinaires, c’est qu’en cas de collision frontale, ce n’est pas seulement l’avant qui est endommagĂ©. Le moteur peut ĂȘtre dĂ©truit et mĂȘme endommager le reste de la voiture, mais la Tesla dispose d’un coffre Ă  l’avant. En revanche, les chocs latĂ©raux sont le talon d’Achille de la Tesla, surtout en ce qui concerne la batterie de traction situĂ©e sous la carrosserie. Un choc violent peut compromettre l’intĂ©gritĂ© des batteries et, dans le pire des cas, nous pourrions assister Ă  un feu de joie impromptu.

Tesla, sous la houlette du visionnaire Elon Musk, a apportĂ© quelques amĂ©liorations aux modĂšles ultĂ©rieurs. Ils ont renforcĂ© le fond et la batterie avec une solide protection en titane. Notre Tesla, une Model S d’avant 2014, Ă©tant plus ancienne, n’avait pas cette armure en titane.

Qu’est-ce que tout cela signifie pour notre crash test ? Cela ajoute une couche supplĂ©mentaire d’anticipation. Nous ne cherchons pas seulement Ă  savoir si la voiture tient le coup, mais aussi ce qu’il advient de la batterie.


L’ensemble de la partie avant est un assemblage. Outre les radiateurs, les compresseurs de climatisation et la suspension pneumatique, le systĂšme ABS et la crĂ©maillĂšre de direction peuvent ĂȘtre endommagĂ©s lors d’un accident.

Les photos de la vente aux enchĂšres montrent que l’accident dont notre Tesla a Ă©tĂ© victime n’a pas Ă©tĂ© un dĂ©sastre total. Les traverses de l’essieu avant et la structure de l’habitacle sont restĂ©es intactes. Le pare-brise n’a mĂȘme pas Ă©tĂ© Ă©gratignĂ©, mais les quatre airbags frontaux ont fait leur travail et se sont ouverts.

Notre Tesla est partie en BiĂ©lorussie pour une rĂ©paration magique. Comment se sont dĂ©roulĂ©es les rĂ©parations ? Eh bien, c’est un peu mitigĂ©. La premiĂšre chose Ă  remarquer, ce sont les couleurs. Imaginez un patchwork : ce sont les piĂšces repeintes. Elles ne correspondent pas exactement. Mais ce n’est qu’une question d’esthĂ©tique, ce n’est pas grave.

Les plus perspicaces remarqueront peut-ĂȘtre diffĂ©rents types de fixations sur les revĂȘtements aĂ©rodynamiques situĂ©s sous le compartiment avant. LĂ  encore, ce n’est pas la fin du monde.

Les Ă©carts entre les phares, le capot et le pare-chocs n’étaient pas Ă©gaux, ce qui peut ĂȘtre un peu dĂ©cevant. Ce n’est pas tout Ă  fait inhabituel pour une Tesla Model S, en particulier pour les premiers modĂšles de production. Ils Ă©taient connus pour avoir quelques incohĂ©rences, directement Ă  la sortie de l’usine.


Le moteur électrique arriÚre situé dans le cadre est rarement endommagé en cas de collision.

Mais le plus inquiĂ©tant, c’est que le prĂ©tensionneur de la ceinture de sĂ©curitĂ© du conducteur, qui avait Ă©tĂ© activĂ© lors de l’accident prĂ©cĂ©dent, n’a pas Ă©tĂ© remplacĂ©. Le prĂ©tensionneur tend la ceinture de sĂ©curitĂ© pour sĂ©curiser le conducteur juste avant l’impact et, dans notre Tesla, ce composant crucial Ă©tait encore dans son Ă©tat post-accidentel. De mĂȘme, l’enrouleur Ă  inertie de la ceinture de sĂ©curitĂ©, qui est censĂ© bloquer la ceinture en place, ne fonctionnait pas non plus.

Nous comprenons qu’obtenir de nouvelles ceintures et de nouveaux prĂ©tensionneurs en Allemagne ou aux États-Unis peut s’apparenter Ă  une chasse Ă  l’aiguille dans une botte de foin de nos jours. Mais il y a tout un monde de piĂšces d’occasion qui auraient pu faire l’affaire. Pour donner un ordre d’idĂ©e, un prĂ©tensionneur d’occasion en Ă©tat de marche se vend environ 10 000 roubles. ComparĂ© aux 3 600 euros que coĂ»tent les quatre nouveaux airbags frontaux, c’est de la petite monnaie.

Dans un monde parfait, une fois que les airbags vous ont enserrĂ© dans leurs bras lors d’un accident, le module de contrĂŽle du systĂšme de sĂ©curitĂ© (environ 800 euros), le capteur d’impact avant (environ 100 euros) et mĂȘme les faisceaux de cĂąbles devraient ĂȘtre remplacĂ©s par des neufs.


Cette photo a été prise avant le crash test : le support inférieur raccourci de la ceinture de sécurité indique que le prétensionneur est activé.

Lorsqu’il s’agit de restauration, ce n’est un secret pour personne que la mĂ©thode “biĂ©lorusse” consiste Ă  utiliser des piĂšces d’occasion. Ces quatre airbags coĂ»teraient environ 70 Ă  80 000 roubles s’ils Ă©taient achetĂ©s d’occasion. Les restaurateurs les plus radins vont encore plus loin et installent des airbags factices avec des rĂ©sistances pour tromper le systĂšme de diagnostic. Dans notre Tesla, nous avons des airbags portant des marques provenant d’un revendeur de piĂšces d’occasion. Ils ne sont pas tout Ă  fait neufs, mais ce sont de vrais airbags. La question Ă  un million de dollars est de savoir s’ils fonctionneront.

Mais n’oublions pas notre prĂ©occupation prĂ©cĂ©dente : la ceinture de sĂ©curitĂ©. Si elle ne fait pas son travail, la tĂȘte du conducteur dans notre crash test est sur le point de faire ami-ami avec le plafond prĂšs du pare-soleil. Cela pourrait entraĂźner de sĂ©rieuses dĂ©formations du cou. Sans parler du risque d’endommager le coĂ»teux capteur du mannequin Hybrid III.

Afin d’éviter tout dommage inutile, les spĂ©cialistes du site d’essai ont laissĂ© le cou des mannequins non Ă©quipĂ© de capteurs.


Ni l’iPhone 14 fixĂ© au panneau, qui s’est envolĂ© lors de l’impact (sans dommage), ni l’iPhone 14 Pro fixĂ© au siĂšge du conducteur (sur la photo) n’ont reconnu la situation d’accident.

Mais nous avons deux iPhones ! Valentin et ses collĂšgues ont fixĂ© un iPhone 14 au dĂ©flecteur de la face avant Ă  l’aide d’un support magnĂ©tique ordinaire. Un autre iPhone 14 Pro a Ă©tĂ© solidement fixĂ© derriĂšre l’appui-tĂȘte du siĂšge du conducteur – avec l’idĂ©e que juste aprĂšs l’accident, il serait possible de regarder son Ă©cran Ă  travers la vitre arriĂšre ouverte.

Toutes les batteries sont vĂ©rifiĂ©es, la transmission est au point mort. AccĂ©lĂ©ration jusqu’à 64,2 km/h avec le vrombissement de la catapulte – et un impact brutal contre la barriĂšre dĂ©formable. La Tesla a laissĂ© une bonne partie du revĂȘtement du pare-chocs et a lĂ©gĂšrement reculĂ© par rapport aux fragments dans la fumĂ©e des airbags pyrotechniques.


L’avant est froissĂ©, mais la cage de l’habitacle a conservĂ© sa gĂ©omĂ©trie d’origine sans que l’intĂ©gritĂ© structurelle de la carrosserie ne soit entamĂ©e.

Les quatre airbags frontaux se sont dĂ©ployĂ©s comme prĂ©vu. Cependant, l’airbag cĂŽtĂ© passager pose problĂšme. Il s’est dĂ©ployĂ© avec une telle force qu’il a poussĂ© le pare-brise situĂ© devant lui. Ce pare-brise avait dĂ©jĂ  survĂ©cu au dĂ©ploiement de l’airbag d’origine. De plus, l’airbag cĂŽtĂ© passager n’a pas fourni l’amortissement espĂ©rĂ© – il s’est aplati et la tĂȘte du mannequin de droite est entrĂ©e en contact avec le panneau avant.


L’airbag passager a brisĂ© le pare-brise devant lui et n’a pas empĂȘchĂ© la tĂȘte du mannequin d’entrer en contact avec le panneau avant.

Un peu plus, et sur notre infographie. Le pic de dĂ©cĂ©lĂ©ration enregistrĂ© est de 81,3 g, alors que la moyenne sur trois millisecondes est de 76,5 g. Pour replacer les choses dans leur contexte, au-delĂ  de 72 g, on entre dans une zone oĂč le risque de blessure grave augmente, 88 g Ă©tant la limite supĂ©rieure.

Il est intĂ©ressant de noter que ce n’est pas la premiĂšre fois qu’un tel problĂšme est observĂ©. Lors du test de la Model S par le comitĂ© Euro NCAP en 2014, un problĂšme similaire avec l’airbag passager a Ă©tĂ© enregistrĂ©. Bien qu’à l’époque, les relevĂ©s des capteurs du mannequin n’aient pas dĂ©passĂ© la zone de danger, des points ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© dĂ©duits en ce qui concerne la protection de la tĂȘte du passager.

Tesla a apportĂ© des ajustements au logiciel Ă  la suite de ces observations. Cela nous amĂšne Ă  une question cruciale. Quelle version du logiciel est installĂ©e dans la Tesla que nous analysons ? Et quelle est sa compatibilitĂ© avec les modules d’airbags non natifs provenant d’une autre voiture ? Ce sont des inconnues qui ajoutent des couches de complexitĂ© Ă  l’analyse.


Les airbags rideaux ne se sont pas dĂ©ployĂ©s, ni aprĂšs l’accident “amĂ©ricain”, ni lors de notre crash test.

Il est Ă©galement Ă©trange que les rideaux gonflables ne se soient pas dĂ©ployĂ©s – ni lors du premier accident en AmĂ©rique, ni aujourd’hui. Ils se sont pourtant dĂ©ployĂ©s lors d’essais de collision frontale similaires rĂ©alisĂ©s par Euro NCAP, IIHS et NHTSA.


RestylĂ© Tesla Model 5 en 2017 sur le crash test frontal de l’Insurance Institute for Highway Safety USA (H5) avec petit.25% de chevauchement Ă  une vitesse de 64 km / h : la ceinture n’a pas retenu le “conducteur”, sa tĂȘte a glissĂ© de l’airbag vers la gauche et a frappĂ© le volant, et le rideau ouvert Ă©tait trop court pour prendre la tĂȘte.En consĂ©quence, la note n’est que “satisfaisante”.

Premier crash test public en 2013 – NHTSA “Five-Star” choc frontal Ă  56,3 km/h : pas de dĂ©formation de la carrosserie, seuls les relevĂ©s des capteurs sont Ă©valuĂ©s sur des mannequins.

Fait remarquable, la ceinture de sĂ©curitĂ© droite Ă©quipĂ©e du dispositif pyrotechnique a fonctionnĂ© efficacement. En tĂ©moigne la dĂ©formation des cĂŽtes calibrĂ©es du mannequin passager, qui s’est Ă©levĂ©e Ă  14 mm, soit nettement moins que le seuil de sĂ©curitĂ© de 22 mm. Il s’agit en fait de l’enregistrement le plus bas dans l’histoire de ces essais de collision ! En outre, l’impact sur les cuisses, les genoux et les tibias se situait dans les limites de sĂ©curitĂ©, ce qui indique que les blessures dans ces zones ne nĂ©cessiteraient probablement pas d’intervention mĂ©dicale.


Le volant pliĂ© est passĂ© sous la visiĂšre du tableau de bord. La jante en cuir prĂ©sente une large Ă©raflure due Ă  l’impact du front du mannequin.

Si l’on se concentre sur le cĂŽtĂ© conducteur, au-dessous de la taille, le mannequin s’est trĂšs bien comportĂ©. Le plancher du vĂ©hicule est restĂ© intact, le dĂ©placement de la pĂ©dale a Ă©tĂ© minime et l’airbag pour les genoux s’est dĂ©ployĂ© efficacement. En revanche, la ceinture de sĂ©curitĂ© du cĂŽtĂ© conducteur n’a pas fonctionnĂ© du tout, ce qui est trĂšs prĂ©occupant. En consĂ©quence, le mannequin du conducteur a subi un choc violent contre le volant avec son front et sa poitrine, ce qui a entraĂźnĂ© une flexion de la partie supĂ©rieure de la jante. Il est Ă©galement pertinent de mentionner que le volant a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© de 50 mm (1,97 pouces) sur le cĂŽtĂ© et de prĂšs de 70 mm (2,76 pouces) vers l’intĂ©rieur.

L’impact sur les cĂŽtes du conducteur a Ă©tĂ© plus important, avec une dĂ©formation de 26,9 mm. La dĂ©cĂ©lĂ©ration maximale subie par la tĂȘte du conducteur Ă©tait Ă©galement trĂšs Ă©levĂ©e (84 g). Cependant, il est essentiel de considĂ©rer que la dĂ©cĂ©lĂ©ration moyenne sur trois millisecondes Ă©tait modĂ©rĂ©e, Ă  65,2g. En outre, le critĂšre intĂ©gral de probabilitĂ© de blessure Ă  la tĂȘte (HIC) a Ă©tĂ© mesurĂ© Ă  629, ce qui est infĂ©rieur au seuil critique de 1000. En comparaison, le critĂšre intĂ©gral de probabilitĂ© de blessure Ă  la tĂȘte du passager Ă©tait encore plus bas, Ă  576.

On peut se demander ce qui a permis au conducteur d’éviter des blessures potentiellement plus graves, malgrĂ© la dĂ©faillance de la ceinture de sĂ©curitĂ©.


Les jambes du conducteur ne sont pas menacĂ©es : les pĂ©dales ont Ă  peine bougĂ©, le plancher est dans son Ă©tat d’origine.

Tout d’abord, la structure du vĂ©hicule s’est remarquablement comportĂ©e lors du test. MalgrĂ© un dĂ©placement de 3 Ă  4 mm, la porte s’est ouverte sans effort significatif, ce qui est important pour assurer l’évacuation des occupants aprĂšs une collision. Il convient de noter qu’un pli est apparu sur le montant du pare-brise, mais la dĂ©formation n’a pas rĂ©duit l’ouverture de maniĂšre significative, et l’espace pour les pieds du conducteur n’a pratiquement pas Ă©tĂ© touchĂ© par les changements structurels. La rĂ©silience de la cage de protection de l’habitacle et les capacitĂ©s d’absorption d’énergie des longerons (qui, dans ce cas, ont Ă©tĂ© rĂ©parĂ©s auparavant) mĂ©ritent d’ĂȘtre saluĂ©es.

Il est intĂ©ressant de noter que la Tesla Model S dispose de longerons amovibles qui sont boulonnĂ©s Ă  la carrosserie, ce qui facilite les rĂ©parations Ă©ventuelles. Cependant, il faut procĂ©der Ă  un collage minutieux avant de les fixer solidement. Cette procĂ©dure complexe requiert un savoir-faire artisanal et une connaissance des diffĂ©rentes colles adaptĂ©es Ă  la rĂ©paration des carrosseries en aluminium des voitures Tesla. Dans les zones sujettes Ă  la dĂ©formation thermique du mĂ©tal, une colle plus souple est utilisĂ©e, tandis qu’une colle rouge plus dense assure une prise ferme, comme dans le cas des longerons. En outre, les nuances de soudage Ă  l’argon de diffĂ©rents alliages d’aluminium sont importantes : des matĂ©riaux plus rĂ©sistants sont utilisĂ©s dans la structure de puissance, y compris les sous-chĂąssis, tandis que des alliages plus ductiles sont utilisĂ©s pour les panneaux de carrosserie.


Les inscriptions sur le marqueur indiquent que cet airbag provient d’une casse.

Cependant, comme nous l’avons observĂ©, mĂȘme aprĂšs une rĂ©paration non officielle, la Tesla Model S a remarquablement bien rĂ©sistĂ© Ă  une collision frontale standard avec un chevauchement de 40 %. La conception de l’habitacle en matiĂšre de sĂ©curitĂ© passive a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans cette performance. ConformĂ©ment aux exigences techniques fĂ©dĂ©rales amĂ©ricaines FMVSS 208, les vĂ©hicules doivent rĂ©ussir les essais de collision frontale oblique avec des mannequins non attachĂ©s Ă  des vitesses allant jusqu’à 48 km/h (29,8 mph). Les rĂ©sultats des essais montrent comment le volant souple, la face avant lisse et les airbags dĂ©ployĂ©s, y compris l’airbag pour les genoux, ont rĂ©ussi Ă  protĂ©ger le conducteur de blessures graves, mĂȘme en l’absence d’une ceinture de sĂ©curitĂ© efficace. Ces rĂ©sultats soulignent l’importance d’un design intĂ©rieur adaptĂ© aux accidents pour la sĂ©curitĂ© des vĂ©hicules.


À en juger par les profondes rayures, le phare droit est d’origine – il s’est dĂ©tachĂ© lors du premier accident, mais a Ă©tĂ© remis en place.

MĂȘme aprĂšs avoir subi des dommages et des rĂ©parations non standard, la Tesla Model S est parvenue Ă  atteindre un niveau de sĂ©curitĂ© passive louable. Avec un score de 11,9 points sur 16 possibles et trois Ă©toiles sur quatre, cette voiture se situe dans la mĂȘme ligue que des vĂ©hicules comme la Ford Focus I et la Lada Vesta SW Cross dans le classement ARCAP.


Le score est approximatif, car il n’y a pas de score pour la protection de la nuque. Pour la protection de la tĂȘte, nous prenons le score du conducteur de 2,9 points, pour la poitrine – 3,3 points. Les genoux et les cuisses sont verts, tandis que les tibias et les pieds obtiennent 3,7 points en raison des charges lĂ©gĂšrement accrues qui pĂšsent Ă  nouveau sur le conducteur. En dĂ©duisant un point pour la pĂ©nĂ©tration de l’airbag et pour le contact direct de la poitrine du “conducteur” avec le volant, le score total est de 11,9 points.

Toutefois, il est essentiel de comprendre que les scores en points/Ă©toiles doivent ĂȘtre perçus de maniĂšre relative et non absolue. En effet, le poids et la taille du vĂ©hicule jouent un rĂŽle important dans les scĂ©narios d’accident rĂ©els. Par exemple, la Tesla Model S est considĂ©rablement plus grande et presque deux fois plus lourde que la Lada XRAY Cross ou la berline Volkswagen Polo. Cette masse supplĂ©mentaire peut avoir un impact sur le comportement du vĂ©hicule en cas de collision.

Il ne serait donc pas correct d’assimiler directement la sĂ©curitĂ© de la Tesla Model S Ă  celle de vĂ©hicules nettement plus petits et plus lĂ©gers en se basant uniquement sur leurs rĂ©sultats aux crash-tests. Il convient Ă©galement de noter qu’en dĂ©pit du manque de rigueur scientifique du test, il illustre la mesure dans laquelle une voiture haut de gamme comme la Tesla Model S peut voir ses performances en matiĂšre de sĂ©curitĂ© diminuer (perte de 17 % dans ce cas) en raison de dommages antĂ©rieurs et de rĂ©parations non officielles.

En outre, compte tenu de la rĂ©sistance et de la rĂ©parabilitĂ© de la carrosserie de la Tesla Model S, il est plausible que le vĂ©hicule puisse ĂȘtre remis en Ă©tat une fois de plus.

Quant aux iPhones, il semble qu’ils n’aient pas bien rĂ©sistĂ© au crash test. Aucun des deux modĂšles d’iPhone 14 impliquĂ©s dans le test n’a fonctionnĂ© aprĂšs l’impact.


Voici Ă  quoi devrait ressembler l’écran de l’iPhone aprĂšs un accident, lorsque la fonction de dĂ©tection de collision est activĂ©e : si personne ne balaie l’écran dans les dix secondes, une alarme se dĂ©clenche.

En thĂ©orie, les deux iPhones auraient dĂ» afficher pendant dix secondes un message sur leur Ă©cran disant “Il semble que vous ayez Ă©tĂ© victime d’un accident”. Si vous n’ĂȘtes pas en mesure de rĂ©pondre, l’appareil appelle automatiquement les services d’urgence.

Le fait que la fonction de dĂ©tection d’accident des iPhones ne se soit pas activĂ©e dans ce scĂ©nario suggĂšre que la fonction pourrait avoir certaines limites ou nĂ©cessiter une optimisation plus poussĂ©e. Il se peut que le systĂšme utilise certaines conditions limites ou combinaisons de conditions pour dĂ©terminer si un accident s’est produit. Par exemple, il pourrait rechercher un changement soudain de la pression dans l’habitacle causĂ© par le dĂ©ploiement d’un airbag. Mais dans ce crash test, toutes les fenĂȘtres Ă©taient ouvertes, ce qui a pu influencer la dynamique de la pression interne. En outre, la fonction peut ĂȘtre calibrĂ©e pour certains types d’impacts ou de modĂšles d’accĂ©lĂ©ration qui ne correspondent pas Ă  ce scĂ©nario d’accident particulier.

Il convient Ă©galement de noter que des faux positifs sont apparus pendant les montagnes russes. Cela illustre la difficultĂ© de rĂ©gler un tel systĂšme pour qu’il soit suffisamment sensible pour dĂ©tecter des accidents rĂ©els sans ĂȘtre trop sensible pour se dĂ©clencher dans des situations qui ne sont pas des accidents.

La fonction de dĂ©tection des collisions, comme beaucoup de nouvelles technologies, peut faire l’objet d’itĂ©rations et d’amĂ©liorations au fil du temps. Au fur et Ă  mesure qu’elle s’affine, il est probable qu’elle devienne plus fiable dans la dĂ©tection des accidents et la fourniture d’une assistance en temps utile.

En conclusion, les composants de sĂ©curitĂ© tels que les airbags et les ceintures de sĂ©curitĂ© sont essentiels pour protĂ©ger les occupants d’un vĂ©hicule en cas d’accident, et il est crucial de veiller Ă  ce qu’ils soient toujours en bon Ă©tat de fonctionnement.

Vous pouvez regarder la vidéo complÚte de notre Crush Test sur la chaßne Wylsacom.

OptionTeslaModĂšle SARCAPrĂšglements
FacticeChauffeur⠀PassagersConducteur Passagers
Surcharge maximale de la tĂȘte*, g65,1776,457288
HIC6295766501000
Moment de flexion du col, NmN.d.N.d.4257
Compression thoracique, mm27142250
Charge maximale sur le fémur, kN0.660.613.89.07
CritÚre du tibia TI le plus défavorable0.470.310.41.3
DĂ©formation du cĂŽtĂ© gauche du corps Ă  l’horizontale :
Colonne de pare-brise, mm
Extrémité de la colonne de direction, mm
PĂ©dales d’embrayage et de frein, mm
3
68
-/12
200
110
100


200
*Durée 3ms
** N.d. – pas de donnĂ©es

Photo par IIHS | NHTSA | Dmitry Pitersky | Ilya Khlebushkin | Comité Euro NCAP

Il s’agit d’une traduction. Vous pouvez lire l’article original ici : Краш-тДст ĐČĐŸŃŃŃ‚Đ°ĐœĐŸĐČĐ»Đ”ĐœĐœĐŸĐč ĐżĐŸŃĐ»Đ” Đ°ĐČароо TДслы Model S – Đ”ŃŃ‚ŃŒ запас ĐżŃ€ĐŸŃ‡ĐœĐŸŃŃ‚Đž ?

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