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10 faits intéressants sur le Tchad

10 faits intéressants sur le Tchad

Quelques informations sur le Tchad :

  • Population: Environ 20,5 millions d’habitants.
  • Capitale: N’Djamena.
  • Langues officielles: Français et arabe.
  • Autres langues: Plus de 120 langues indigènes, dont l’arabe tchadien, le sara et le kanembu.
  • Monnaie: Franc CFA centrafricain (XAF).
  • Gouvernement: RĂ©publique prĂ©sidentielle unitaire.
  • Principales religions: Islam dans le nord et christianisme dans le sud. Les religions africaines traditionnelles sont Ă©galement pratiquĂ©es.
  • GĂ©ographie: Pays enclavĂ© du centre-nord de l’Afrique, bordĂ© par la Libye au nord, le Soudan Ă  l’est, la RĂ©publique centrafricaine au sud, et le Cameroun, le Nigeria et le Niger Ă  l’ouest. Le paysage du Tchad comprend des dĂ©serts au nord, le Sahel au centre et des savanes au sud.

Fait 1 : Une grande partie du Tchad est occupée par le désert du Sahara

Une grande partie du Tchad est en effet occupée par le désert du Sahara, qui couvre à peu près le tiers nord du pays. Cette région aride et sablonneuse se caractérise par des températures extrêmes, des précipitations minimes et une végétation clairsemée. L’étendue du Sahara au Tchad comprend des éléments tels que les montagnes du Tibesti au nord-ouest, qui contiennent le plus haut sommet du pays, l’Emi Koussi, à environ 3 445 mètres.

La présence du Sahara au Tchad influence considérablement le climat et le mode de vie du pays dans les régions septentrionales, où la densité de population est très faible en raison de l’environnement hostile. Les pasteurs nomades, tels que le peuple Tubu, habitent traditionnellement cette région, s’appuyant sur le bétail et des stratégies de survie adaptées dans l’un des environnements les plus arides de la planète.

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Fait 2 : Le Tchad compte plusieurs centaines de groupes ethniques

Le Tchad est très diversifié, avec plus de 200 groupes ethniques distincts. Cette diversité reflète une variété de langues, de cultures et de pratiques religieuses à travers le pays. Les groupes les plus importants sont les Sara, qui habitent principalement le sud, et les groupes arabophones, qui occupent une place prépondérante dans les régions du centre et du nord. D’autres groupes importants sont les Kanembu, les Tubu et les Hadjerai.

Chacune de ces communautés ethniques possède des coutumes, des langues et des structures sociales uniques, souvent façonnées par leur environnement, comme les modes de vie agricoles dans le sud et le pastoralisme nomade dans le nord. Cette riche tapisserie ethnique, bien que culturellement significative, a parfois conduit à des tensions sociales et politiques, en particulier lorsque les différents groupes se disputent les ressources et l’influence politique.

Fait 3 : Le pays a été nommé d’après le lac Tchad

Le nom « Tchad » est dérivé du mot kanuri Tsade, qui signifie « lac » ou « grande étendue d’eau ». Le lac Tchad a été une source d’eau cruciale pour l’agriculture, la pêche et les moyens de subsistance des communautés du Tchad et des pays voisins, notamment le Nigeria, le Niger et le Cameroun.

Cependant, le lac Tchad s’est considérablement réduit au cours des dernières décennies en raison du changement climatique, de la sécheresse et de l’augmentation de l’utilisation de l’eau, passant d’environ 25 000 kilomètres carrés dans les années 1960 à moins de 2 000 kilomètres carrés au cours des dernières années. Ce déclin a eu de graves répercussions environnementales et économiques sur la région, car des millions de personnes dépendent du lac pour leur subsistance et leur commerce.

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Fait 4 : Le Tchad est riche en ressources naturelles

La découverte de pétrole dans les années 1970 et le début de la production en 2003 ont marqué un changement important dans l’économie du pays. Les exportations de pétrole représentent aujourd’hui une part importante des revenus du Tchad et contribuent de manière substantielle aux recettes de l’État. Le bassin de Doba, situé dans le sud du pays, est l’une des principales zones d’extraction du pétrole, avec des oléoducs allant jusqu’à la côte camerounaise pour l’exportation.

Outre le pétrole, le Tchad possède des gisements de minéraux précieux, notamment d’or, d’uranium, de calcaire et de natron (carbonate de sodium). L’extraction de l’or, souvent informelle, est concentrée dans les régions septentrionales, tandis que les gisements d’uranium dans le nord pourraient constituer une ressource future s’ils étaient exploités. Cependant, malgré la richesse de ses ressources, le Tchad a du mal à transformer ces atouts en une croissance économique généralisée, en partie à cause des infrastructures limitées, de l’instabilité politique et des problèmes de gouvernance.

Fait 5 : Malgré ses ressources, le Tchad est l’un des pays les plus pauvres.

Malgré ses ressources naturelles, le Tchad est régulièrement classé parmi les pays les plus pauvres du monde. Environ 42 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, avec des inégalités de revenus généralisées et des opportunités économiques limitées en dehors de l’agriculture et d’un secteur étroit de ressources. La pauvreté au Tchad est particulièrement grave dans les zones rurales, où vivent environ 80 % de la population. De nombreuses personnes dépendent de l’agriculture de subsistance et de l’élevage, qui sont vulnérables aux conditions climatiques et aux sécheresses périodiques, ce qui entraîne souvent l’insécurité alimentaire et la malnutrition.

L’économie du pays, bien que soutenue par les revenus du pétrole, ne s’est pas traduite de manière efficace par un développement pour l’ensemble de la population. Une grande partie des richesses tirées des ressources est concentrée au sein de l’élite, et la corruption reste un obstacle important à une croissance économique équitable. En outre, le Tchad a l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés au monde et l’un des taux de scolarisation et d’alphabétisation les plus faibles, en particulier chez les filles et les femmes, ce qui perpétue le cycle de la pauvreté.

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Fait 6 : L’un des plus anciens ancêtres humains connus a été découvert au Tchad

En 2001, une équipe de scientifiques dirigée par Michel Brunet a mis au jour un crâne dans le désert du Djurab, au nord du Tchad. Ce crâne, nommé Sahelanthropus tchadensis et souvent surnommé « Toumaï » (qui signifie « espoir de vie » dans la langue locale Daza), est estimé à environ 6 à 7 millions d’années.

Sahelanthropus tchadensis est considéré comme l’une des premières espèces connues de la lignée évolutive humaine et fournit des informations essentielles sur la divergence entre l’homme et les grands singes. Ses caractéristiques, notamment une face relativement plate et de petites canines, suggèrent qu’il aurait pu marcher debout, ce qui est une caractéristique importante de l’évolution humaine. Cette découverte remet en question les hypothèses antérieures selon lesquelles les premiers ancêtres de l’homme ne vivaient qu’en Afrique de l’Est, car elle étend l’aire de répartition connue des premiers hominins plus à l’ouest.

Fait 7 : Le Tchad possède des instruments de musique inhabituels

L’un des instruments les plus remarquables est l’Adou, un instrument à cordes traditionnel qui ressemble à un luth et qui est joué principalement par le peuple Sara dans le sud du Tchad. L’Adou est fait d’un corps en bois recouvert d’une peau d’animal et comporte plusieurs cordes, souvent pincées pour créer des airs mélodiques qui accompagnent les chants et les contes.

Un autre instrument intéressant est le Banga, un type d’instrument à percussion composé d’un cadre en bois recouvert d’une membrane, semblable à un tambour. Le Banga est utilisé dans diverses danses et cérémonies traditionnelles, mettant en valeur le vibrant patrimoine musical du pays.

Le Kakaki est un instrument de musique important et inhabituel au Tchad, reconnu pour son importance dans la musique et les cérémonies traditionnelles. Il s’agit d’une longue trompette, généralement en métal ou parfois en bois, qui peut mesurer jusqu’à trois mètres de long. Le kakaki se caractérise par sa forme conique et produit un son puissant et résonnant, ce qui en fait un instrument idéal pour les représentations en plein air.

Traditionnellement, le kakaki est associé aux cultures Hausa et Kanuri au Tchad, ainsi que dans les pays voisins comme le Nigeria et le Niger. Il est souvent joué lors d’événements importants, tels que les cérémonies royales, les célébrations et les festivals, et sert à la fois de musique et de cérémonie.

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Fait 8 : Le mariage des enfants est un problème important au Tchad

Selon divers rapports, le Tchad a l’un des taux de mariage d’enfants les plus élevés au monde, avec des estimations indiquant qu’environ 67% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Dans certaines régions, ce pourcentage peut être encore plus élevé.

Le mariage d’enfants au Tchad découle souvent de facteurs économiques, les familles pouvant marier leurs filles très tôt pour réduire les charges financières ou pour s’assurer une dot. En outre, les croyances traditionnelles sur les rôles des hommes et des femmes et la valeur perçue des filles peuvent perpétuer cette pratique. Le mariage précoce a de graves conséquences pour les filles, notamment un accès limité à l’éducation, des risques sanitaires accrus liés à l’accouchement précoce et une plus grande probabilité de subir des violences domestiques.

Fait 9 : Le pays compte deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO

Le Tchad compte deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO :

  1. Les lacs d’Ounianga (désignés en 2012) : Ce site consiste en une série de lacs dans le désert du Sahara qui présentent un écosystème unique et sont essentiels pour la biodiversité locale. Les lacs sont réputés pour leurs couleurs bleues frappantes et leur salinité variable, fournissant des habitats importants pour la flore et la faune.
  2. Massif de l’Ennedi : Paysage naturel et culturel (désigné en 2016) : Ce site présente des formations rocheuses étonnantes, des canyons et des sites archéologiques, y compris de l’art rupestre ancien. Le massif de l’Ennedi n’est pas seulement important pour sa beauté naturelle, mais aussi pour son patrimoine culturel, car il contient des vestiges d’occupation humaine remontant à des milliers d’années.

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Le Tchad est généralement considéré comme un pays peu sûr, en particulier dans certaines régions. Le département d’État américain et d’autres gouvernements ont émis des conseils de voyage en raison de préoccupations concernant la criminalité, les troubles civils et le risque de violence, en particulier dans les régions proches des frontières avec la Libye, le Soudan et la République centrafricaine. Si vous prévoyez un voyage dans le pays, vérifiez si vous avez besoin d’une assurance, d’un permis de conduire international pour conduire au Tchad, d’une carte SIM itinérante ou locale et d’une escorte dans les régions dangereuses.

Fait 10 : Au Tchad, il existe un festival inhabituel appelé Gerewol

Le Gerewol est un festival inhabituel et dynamique célébré par le peuple Wodaabe, un groupe ethnique nomade du Tchad et de certaines régions du Niger. Ce festival est remarquable pour son importance culturelle et ses pratiques uniques, en particulier ses rituels élaborés autour de la séduction et de la beauté.

Le Gerewol a lieu chaque année pendant la saison des pluies et dure plusieurs jours. Il se caractérise par une série d’événements, dont la musique, la danse et les concours, au cours desquels les jeunes hommes font étalage de leur attrait et de leur charme auprès des épouses potentielles. Les hommes se peignent le visage avec des motifs complexes, portent des vêtements traditionnels et exécutent des danses traditionnelles, dans le but d’impressionner les femmes et de mettre en valeur leur beauté physique.

L’un des temps forts du festival est la danse “shadi », au cours de laquelle les participants effectuent des mouvements rythmiques et chantent, souvent dans le cadre d’une compétition. Les femmes jouent également un rôle essentiel pendant le Gerewol, puisqu’elles évaluent les performances et la beauté des hommes.

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