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A la découverte du charme vintage du nouveau Toyota Land Cruiser 70

A la découverte du charme vintage du nouveau Toyota Land Cruiser 70

Le Toyota Land Cruiser 70 n’a jamais figurĂ© dans les essais d’Autoru, car ce vĂ©hicule n’a jamais Ă©tĂ© officiellement commercialisĂ© en Russie. Notre lecteur Pavel a dĂ©cidĂ© de rĂ©parer cet oubli en nous offrant une balade dans son pick-up 2021, importĂ© dans le pays par des voies non officielles. Dire que j’ai aimĂ© conduire cette nouvelle vieille voiture serait un euphĂ©misme : l’expĂ©rience Ă©tait passionnante !

Cette annĂ©e, le Toyota Land Cruiser 70 fĂȘte une Ă©tape importante : 40 ans de production ! Des concurrents comme Hunter et Niva peuvent se moquer, mais pour Toyota, il s’agit d’une durĂ©e de vie importante. Au fil des ans, ces vĂ©hicules ont Ă©tĂ© produits en Colombie, au Venezuela, au Bangladesh, au Kenya et au Portugal, mais la production principale a toujours eu lieu au Japon, oĂč elle se poursuit encore aujourd’hui.

L’existence mĂȘme d’un tel vĂ©hicule en 2024 est remarquable, Ă©tant donnĂ© que les modĂšles Land Cruiser plus rĂ©cents, tels que les 80 et 100, ont dĂ©finitivement quittĂ© le marchĂ©, tandis que le « 70 » subsiste avec assurance. Sa gĂ©ographie de vente est particuliĂšre : officiellement, vous pouvez acheter une telle Toyota en Afrique, en AmĂ©rique du Sud, en Australie et dans tous les pays riches en pĂ©trole du Moyen-Orient. Dans les rĂ©gions Ă©quatoriales, ses qualitĂ©s opĂ©rationnelles et utilitaires sont particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©es (la version Troop Carrier est toujours considĂ©rĂ©e comme le meilleur vĂ©hicule pour les safaris), tandis que sa popularitĂ© sur les autres marchĂ©s est davantage liĂ©e au style et Ă  la fameuse fidĂ©litĂ© Ă  la marque.

Masaomi Yoshii, le designer en chef qui, au milieu des annĂ©es 1970, a Ă©tĂ© chargĂ© de concevoir le Land Cruiser 70, a dĂ» relever un dĂ©fi de taille. Il devait crĂ©er un vĂ©hicule qui serait le digne successeur du Land Cruiser 40, vieillissant mais trĂšs populaire et robuste, connu pour sa durabilitĂ©, mais Ă©troit et inconfortable. Le « 70 » a donc Ă©tĂ© conçu avec des dimensions gĂ©nĂ©reuses et une visibilitĂ© et un espace de cabine considĂ©rablement amĂ©liorĂ©s grĂące Ă  de grandes surfaces vitrĂ©es. Son positionnement dans la gamme de modĂšles en tant que vĂ©hicule utilitaire lourd exigeait le maintien d’une durabilitĂ© Ă©levĂ©e des composants.


Ce Toyota Land Cruiser 70 a Ă©tĂ© commercialisĂ© en 1984. Il s’agit de la version la plus simple, avec un empattement de 2310 mm et une carrosserie courte avec un auvent amovible

Le concepteur en chef n’a pris aucun risque et a utilisĂ© des solutions techniques Ă©prouvĂ©es, connues de la sĂ©rie « 40 » : un chĂąssis en Ă©chelle Ă  section fermĂ©e, des essieux solides, une suspension Ă  ressorts dĂ©pendants pour toutes les roues et une transmission Ă  temps partiel. Au dĂ©part, mĂȘme les moteurs Ă©taient quelque peu dĂ©suets, avec des trains de soupapes Ă  engrenages et des systĂšmes d’alimentation en carburant mĂ©caniques !

En quarante ans d’histoire, le ’70’ a connu une quinzaine de moteurs diffĂ©rents sous son capot : essence et diesel, familiers et exotiques. Par exemple, certains vĂ©hicules assemblĂ©s au Portugal pour le marchĂ© sud-africain Ă©taient Ă©quipĂ©s de moteurs diesel Atlantis fabriquĂ©s en Afrique du Sud, tandis qu’au Portugal et dans l’Italie voisine, les Cruiser Ă©taient vendus avec des moteurs diesel cinq cylindres de VM Motori.


La version Troop Carrier dispose d’un compartiment arriĂšre avec des bancs sur les cĂŽtĂ©s pouvant accueillir huit passagers.

Au dĂ©but des ventes, en 1984, les nĂ©gociants ont mis le paquet en proposant aux acheteurs une gamme de modifications : cinq empattements possibles, des carrosseries ouvertes et fermĂ©es, des vĂ©hicules de tourisme et des chĂąssis nus destinĂ©s Ă  l’installation de divers Ă©quipements. Fait notable, toutes les modifications prĂ©sentent des ouvertures de portes et des panneaux uniformes, ce qui tĂ©moigne de la standardisation !

Les pick-up sur chĂąssis « 70 » ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s dĂšs le dĂ©but, mais au dĂ©part, il s’agissait uniquement de vĂ©hicules dotĂ©s d’une cabine Ă  une rangĂ©e de siĂšges et d’une grande « boĂźte » de chargement. La version Ă  quatre portes est apparue bien plus tard, en 2012. C’est un tel pick-up, un Toyota Land Cruiser 79, que Pavel a achetĂ© en 2021 pour 5,5 millions de roubles. FabriquĂ© au Japon, il Ă©tait Ă  l’origine destinĂ© au marchĂ© des Émirats, comme en tĂ©moignent les applications esthĂ©tiquement discutables sur les cĂŽtĂ©s de la carrosserie, une quantitĂ© excessive de chrome et une « vue » sur le capot.

Le camion est incroyablement Ă©lĂ©gant et ressemble Ă  un vĂ©hicule d’une vie antĂ©rieure : en le regardant, on se sent rajeuni d’une trentaine d’annĂ©es. À une Ă©poque oĂč les voitures sont choisies en fonction de la taille de l’écran de l’autoradio, un tel achat est un acte audacieux et non conventionnel. Mais Pavel, dont la biographie automobile comprend une vieille Land Rover, un Mitsubishi L200 et un Pajero Sport, dit avoir choisi avec sagesse et sang-froid. Il a juste mis du temps Ă  prĂ©parer sa femme Ă  ce choix. C’est comprĂ©hensible !

Et l’esthĂ©tique de l’habitacle rĂ©tro ! Avec du plastique « bois » et du velours touchant sur les siĂšges. Il y a un porte-gobelet, une boĂźte Ă  gants microscopique et un petit accoudoir. Lorsque vous faites glisser le curseur horizontal pour rĂ©gler le microclimat, vous sentez tactilement les volets se fermer Ă  l’intĂ©rieur. Un bonheur nostalgique ! La climatisation fonctionne Ă  merveille en Ă©tĂ©, mais moins bien en hiver : Pavel se plaint que, bien que le ventilateur souffle de l’air chaud de maniĂšre fiable, le flux d’air se mĂ©lange de maniĂšre inĂ©gale, ce qui rĂ©chauffe l’habitacle de maniĂšre sĂ©lective. De plus, il y a un courant d’air provenant des cadres des portes.

En m’asseyant au volant de cette Toyota, j’ai eu l’impression de monter dans une exposition de musĂ©e. La visibilitĂ© est fabuleuse, la position assise est dominante et l’espace entre l’épaule gauche et la portiĂšre est Ă©tonnamment grand. Je note que dans les tout-terrain Mitsubishi et Land Rover de ces annĂ©es-lĂ , la porte « appuie » davantage, et dans certains modĂšles comme la classe G, il est assez facile de se cogner le coude. Dans l’ensemble, si l’on compare l’ergonomie du siĂšge du conducteur Ă  celle de vĂ©hicules utilitaires anciens et contemporains, je pense que le « 70 » n’y perdrait pas grand-chose. Si tant est qu’il en perde.

Sous le capot de ce pick-up se trouve un moteur Ă  essence 1GR-FE (V6, 4,0 litres) qui dĂ©veloppe 221 ch et 351 Nm dans la version Ă©quipĂ©e d’un snorkel. Ces moteurs ont commencĂ© Ă  ĂȘtre installĂ©s sur les ’70s’ en 2009, avec une injection distribuĂ©e et mĂȘme un systĂšme VVT-i avec un phaser Ă  cames sur l’admission. La transmission est une transmission classique Ă  temps partiel avec un pont avant rigide (sans diffĂ©rentiel central) et un rĂ©ducteur.

La commande de ce systĂšme se fait par un levier sĂ©parĂ©, bien que la famille « 70 » ait Ă©galement utilisĂ© des quatre roues motrices commandĂ©es par un bouton, permettant au conducteur d’engager sĂ©quentiellement les moyeux, puis l’essieu avant.

Les accouplements de moyeu Ă  roue libre varient Ă©galement dans leur conception – l’exĂ©cution spĂ©cifique dĂ©pend de la modification, de l’annĂ©e de fabrication et de la spĂ©cification commerciale du vĂ©hicule, et certaines versions ont des moyeux fixes, c’est-Ă -dire sans accouplements. Le vĂ©hicule de Pavel est Ă©quipĂ© de « moyeux » mĂ©caniques qui s’enclenchent lorsque le couple est transmis. Pour les dĂ©sengager, il faut s’arrĂȘter, mettre le levier de transmission en position 2H et reculer de quelques mĂštres. Si l’on ne veut pas s’embarrasser de cette procĂ©dure, il est permis de garder les moyeux en permanence, mais l’arbre de transmission avant et l’arbre secondaire de la boĂźte de transfert tourneront toujours. Quelle est la bonne approche ? Les fans des annĂ©es 70 en dĂ©battent depuis quarante ans !


Les moyeux des roues avant sont Ă©quipĂ©s d’embrayages mĂ©caniques Ă  roue libre. Les roues sont fixĂ©es par cinq Ă©crous. Sur les voitures produites avant 1999, il y en avait six.

Cerise sur le gĂąteau : une paire de bloqueurs de roues entiĂšrement rigides. Ils sont commandĂ©s tactilement par un joystick ergonomique situĂ© Ă  droite du volant et dotĂ© d’une fonction « infaillible » : le verrou avant ne peut ĂȘtre engagĂ© qu’aprĂšs le verrou arriĂšre et, inversement, le verrou arriĂšre ne peut ĂȘtre dĂ©sengagĂ© tout en laissant le verrou avant verrouillĂ©. Il s’agit lĂ  d’une question de sĂ©curitĂ© dans toutes ses manifestations.

Les impressions de conduite les plus vives ont Ă©tĂ© laissĂ©es par le « six » Ă  essence super Ă©lastique – un moteur remarquablement souple ! Le vĂ©hicule dĂ©marre en toute confiance Ă  partir de 1 000 tr/min, il n’est donc pas nĂ©cessaire de pousser l’aiguille du compte-tours dans le rouge. Le moteur monte en rĂ©gime avec une sophistication dĂ©libĂ©rĂ©e et un son de respiration grave que beaucoup adorent. En cas de besoin, il peut certainement sprinter. Les rapports de la boĂźte manuelle Ă  cinq vitesses sont proches de l’idĂ©al, et mĂȘme avec des changements de vitesse prĂ©cipitĂ©s, on ne sort jamais de la zone de couple « juteuse ». Quel bonheur ! Mais la consommation de carburant est problĂ©matique : mĂȘme en conduite relativement calme sur autoroute, le Land Cruiser 79 consomme nettement plus que la norme officielle – environ 17 litres de carburant 92-octane aux 100 kilomĂštres. Il dispose cependant d’un grand rĂ©servoir de 130 litres.

La sĂ©rie 70 a introduit une suspension avant Ă  ressorts hĂ©licoĂŻdaux en 1999, mais elle est toujours Ă©quipĂ©e de ressorts Ă  lames traditionnels Ă  l’arriĂšre, avec la fixation infĂ©rieure typique de Toyota du bloc de ressorts Ă  la poutre de l’essieu. Cette configuration n’est pas considĂ©rĂ©e comme la meilleure pour le tout-terrain (les ressorts et leurs supports accrochent le terrain), mais elle permet d’abaisser le centre de masse et de minimiser la hauteur de chargement. En outre, la fixation infĂ©rieure permet d’utiliser une lame principale plus longue, ce qui amĂ©liore la douceur de roulement et l’articulation de l’essieu.

La douceur de roulement de ce vĂ©hicule est supĂ©rieure Ă  celle de la plupart des pick-up modernes. Elle est Ă©vidente sur tous les types d’irrĂ©gularitĂ©s, grĂące aux longs ressorts Ă  lames et Ă  l’empattement solide de 3180 mm. Ce mĂȘme empattement, associĂ© Ă  des angles de braquage rĂ©duits et Ă  un boĂźtier de direction trĂšs « long » (plus de quatre tours d’une butĂ©e Ă  l’autre), limite considĂ©rablement la maniabilitĂ© – un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte. Avant de vous aventurer dans un cul-de-sac, rĂ©flĂ©chissez-y Ă  deux fois ou faites une reconnaissance Ă  pied. Je parle en connaissance de cause car j’ai Ă©tĂ© paresseux et le Land Cruiser s’est enlisĂ©. La roue arriĂšre droite est tombĂ©e dans un trou, tandis que les deux roues avant ont heurtĂ© une haute crĂȘte de terre.

La dĂ©cision la plus raisonnable dans un tel scĂ©nario serait de faire marche arriĂšre, et j’admets que je n’ai avancĂ© que par pure curiositĂ©. Tout d’abord, j’ai enclenchĂ© le blocage arriĂšre – le pick-up a pressĂ© son avant encore plus fort contre la crĂȘte et s’est retrouvĂ© coincĂ©. Ensuite, j’ai bloquĂ© le diffĂ©rentiel avant, j’ai doucement appuyĂ© sur l’accĂ©lĂ©rateur et, Dieu du ciel, le vĂ©hicule s’est dĂ©gagĂ© en toute confiance, comme s’il ne s’accrochait Ă  rien. Je ne sais pas comment les tout-terrains « numĂ©riques » modernes se comporteraient dans une situation similaire, mais je crains que mĂȘme les plus avancĂ©s d’entre eux ne soient déçus par la gĂ©omĂ©trie de leur carrosserie.

Il est intĂ©ressant de noter que le Toyota Land Cruiser 79 est Ă©quipĂ© d’un systĂšme Ă©lectronique. Il est Ă©quipĂ© d’un systĂšme de stabilitĂ© dĂ©brayable et d’un systĂšme antidĂ©rapant qui simule des blocages inter-roues « souples », fonctionnant parfaitement en tout-terrain, mĂȘme lorsque l’on roule en propulsion. Mais lorsque vous engagez la gamme basse, toute l’électronique se met en veille et le Land Cruiser devient entiĂšrement « analogique ». Il est surprenant de constater que les pneus Nokian Outpost AT se sont rĂ©vĂ©lĂ©s trĂšs adhĂ©rents : le pick-up a non seulement traversĂ© la boue en toute confiance dans le sens longitudinal, mais il a Ă©galement tentĂ© avec succĂšs de sortir d’une orniĂšre boueuse.

Cependant, je ne vais pas idĂ©aliser ce vĂ©hicule. Je dirai simplement que je suis attirĂ© par le Land Cruiser 70 pour sa simplicitĂ© structurelle et son entĂȘtement idĂ©ologique. Aucune mise Ă  jour ou modification de sa conception n’a jamais contredit les canons de l’école classique du tout-terrain ! C’est pour cette raison, je crois, qu’il est aimĂ©, entretenu dans les garages et modifiĂ© en machines trĂšs performantes pour les raids de trophĂ©es.

Et la sĂ©rie « 70 » a encore de l’avenir ! En 2016, sa sĂ©curitĂ© passive a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e, ce qui lui a permis d’obtenir un maximum de cinq Ă©toiles au crash test australien ANCAP. L’annĂ©e derniĂšre, elle a fait l’objet d’une modernisation majeure, et une version hybride douce est mĂȘme prĂ©vue pour les marchĂ©s oĂč les rĂ©glementations environnementales se durcissent, mĂȘme pour le transport commercial.

En parlant de crash tests. Le Toyota Land Cruiser 70 a Ă©tĂ© impliquĂ© dans l’un des accidents les plus tragiquement comiques dont j’ai Ă©tĂ© tĂ©moin. Cela s’est passĂ© en hiver au lac BaĂŻkal, dans le delta de la riviĂšre Selenga. En Ă©mergeant des hauts roseaux, j’ai vu les consĂ©quences d’un accident paradoxal. Il y avait un Toyota Land Cruiser 70 incroyablement bien entretenu mais dĂ©sormais endommagĂ©, Ă©quipĂ© d’un Ă©quipement tout-terrain de luxe, et un Oka flambant neuf et gravement endommagĂ©, dont les siĂšges Ă©taient encore recouverts de plastique de concessionnaire. Le « bang » fatal sur la glace nue Ă©tait apparemment dĂ» Ă  une faute mutuelle, mais la façon dont les conducteurs ont rĂ©ussi Ă  se rencontrer au lac BaĂŻkal semble n’ĂȘtre connue que des chamans locaux.

En discutant avec moi, les hommes ne sont pas entrĂ©s dans les dĂ©tails de l’incident, mais ont maudit avec ferveur les agents de la circulation qui s’étaient dĂ©jĂ  rendus sur le lieu de l’accident. Ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas traiter l’accident car, d’aprĂšs toutes les cartes, il ne s’agissait pas d’une route mais d’une Ă©tendue d’eau – demandez l’aide des services d’urgence ! Le propriĂ©taire naĂŻf de l’Oka s’est lamentĂ© sur le fait qu’il ne pourrait plus jamais s’offrir une nouvelle voiture, tandis que le propriĂ©taire du Cruiser essayait de se faire Ă  l’idĂ©e qu’il ne recevrait probablement pas d’assurance pour son tout-terrain de collection. C’était Ă  la fois drĂŽle et triste


Mais les « 70 » vivront encore longtemps. Comme l’a dit un jour une cĂ©lĂšbre hĂ©roĂŻne de cinĂ©ma, « la vie commence Ă  40 ans ». Et grĂące aux concessionnaires « gris », de telles Toyota peuvent mĂȘme ĂȘtre achetĂ©es ici. Bien sĂ»r, les prix sont exorbitants (de 6 Ă  10 millions de roubles !), mais il s’agit avant tout d’une question d’exclusivitĂ©.

Photo : Dmitry Piterskiy | Toyota Company

Il s’agit d’une traduction. Vous pouvez lire l’article original ici : Đ’ĐžĐœŃ‚Đ°Đ¶ : ĐœĐŸĐČыĐč старыĐč пОĐșĐ°Đż Toyota Land Cruiser 70

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