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Routes canadiennes

Routes canadiennes

Nordiste et immense, le Canada n’est cependant pas un pays oĂč les diffĂ©rentes rĂ©gions – banlieues et centre – sont divisĂ©es. Parmi les voies de communication, le rĂ©seau routier occupe une place de choix – la longueur des autoroutes, des routes et des chemins de terre est de 1,042 million de km, dont 27,63 milliers de km sont des routes fĂ©dĂ©rales. Au total, le Canada compte 415 600 km de routes revĂȘtues (40 %). Mais 60 % des routes publiques ne sont pas revĂȘtues, soit 626,7 milliers de km.

Essayons de caractĂ©riser les routes canadiennes du point de vue d’une personne qui souhaite dĂ©couvrir cet État depuis la fenĂȘtre de sa voiture.

Qualité

En moyenne, les revĂȘtements bitumineux sont utilisĂ©s sur les routes canadiennes pendant prĂšs de 18 ans, aprĂšs quoi ils sont complĂštement remplacĂ©s. Dans les rĂ©gions oĂč les conditions hivernales sont rigoureuses, il existe des itinĂ©raires temporaires pour les Ă©quipements lourds d’exploitation forestiĂšre et les routes d’hiver. Ainsi, la plupart des routes du Canada sont situĂ©es dans le sud, le long de la frontiĂšre avec les États-Unis, et reprĂ©sentent prĂšs de 80 % du rĂ©seau routier. Il s’avĂšre que les autoroutes canadiennes sont concentrĂ©es dans cinq provinces : la Saskatchewan, l’Alberta, le QuĂ©bec, l’Ontario et la Colombie-Britannique.

Le nouveau pont, qui est construit au Canada, devrait durer 75 ans, puis il sera complĂštement changĂ©. Quant aux vieux ponts, ils seront rĂ©parĂ©s tous les 25 Ă  40 ans, jusqu’à ce qu’on en construise de nouveaux.

Les Canadiens n’économisent pas sur l’entretien des routes : 400 millions de dollars sont allouĂ©s Ă  ces fins chaque annĂ©e. Et au dĂ©but du 21e siĂšcle, le Programme stratĂ©gique de dĂ©veloppement des infrastructures routiĂšres (PSDIR) a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre, ce qui a coĂ»tĂ© 600 millions de dollars aux contribuables canadiens.

L’état mĂȘme des routes canadiennes varie beaucoup en fonction de la saison. AprĂšs l’hiver, de nombreux nids-de-poule peuvent apparaĂźtre. Mais le rapiéçage est trĂšs rapide et actif. En avril-mai, les routes sont souvent bloquĂ©es Ă  cause des travaux, les citadins doivent consulter le site de l’administration municipale tous les matins pour ne pas faire de longs dĂ©tours. Pendant les rĂ©parations, une voie est bloquĂ©e, cet endroit est signalĂ© par de nombreux feux et panneaux. Au prĂ©alable, il y a toujours un brigadier ou un policier sur le chemin. Le brigadier rĂ©glemente le passage dans la zone de travail et, en thĂ©orie, l’insoumission Ă  son Ă©gard entraĂźne la mĂȘme amende qu’en cas de non-respect du rĂ©gulateur.

Responsabilité

La plupart des routes canadiennes sont gĂ©rĂ©es par les provinces et les territoires. Une petite partie du rĂ©seau routier est privĂ©e et Ă  pĂ©age (mais il y a trĂšs peu d’autoroutes de ce type et elles sont toutes concentrĂ©es dans la rĂ©gion du Grand Toronto). Le gouvernement fĂ©dĂ©ral ne se prive cependant pas de certaines fonctions et rĂ©sout les problĂšmes suivants :

Le rĂ©seau routier transcanadien traverse le Canada de St John’s (Terre-Neuve) Ă  Vancouver (Colombie-Britannique), sur une longueur totale d’environ 7 800 km. Le conducteur qui souhaite parcourir le Canada d’un ocĂ©an Ă  l’autre devra franchir cette distance. C’est environ 800 km de plus que la distance entre Minsk et Toronto par avion. La route transcanadienne change de numĂ©ro Ă  chaque fois qu’elle entre dans une autre province.

Sécurité

La sĂ©curitĂ© sur les autoroutes est assez bonne. Les bordures sont trĂšs larges (tant Ă  gauche qu’à droite), et Ă  chaque bord de la route se trouve une bande rugueuse – une bande en forme de planche Ă  laver, qui fait trembler la voiture. Cette bande est spĂ©cialement conçue pour que le conducteur comprenne que les roues vont maintenant quitter la chaussĂ©e. En outre, la bande contribue Ă  rĂ©veiller l’automobiliste endormi.

DĂšs le dĂ©but de l’annĂ©e 2006, des amendements ont Ă©tĂ© adoptĂ©s au Canada pour renforcer les exigences de sĂ©curitĂ© de la loi fĂ©dĂ©rale sur les transports routiers, qui est le principal document rĂ©glementant le transport routier. Les principaux documents comprennent Ă©galement le rĂšglement sur le certificat d’aptitude Ă  la sĂ©curitĂ© des transporteurs routiers et le rĂšglement sur les heures de service pour le transport de marchandises et d’autobus sur de longues distances.

Depuis le 1er janvier 2007, de nouvelles rĂšgles relatives Ă  la durĂ©e de la journĂ©e de travail (Commercial Vehicle Driver’s Hours of Service Regulations) sont entrĂ©es en vigueur pour le transport interurbain de marchandises et d’autobus. Afin de rĂ©duire les accidents de la circulation, ces rĂšgles rĂ©gissent les taux de repos des conducteurs et s’appliquent aux camions d’une masse totale de 4 500 kg ou plus, ainsi qu’aux autobus d’une capacitĂ© de 10 passagers ou plus, y compris le conducteur.

Au Canada, le camionnage est assurĂ© par des transporteurs routiers pour compte d’autrui, des transporteurs industriels, des transporteurs individuels et des services de messagerie. Selon le type de transport, les opĂ©rateurs relĂšvent de la compĂ©tence des autoritĂ©s provinciales (lorsqu’ils agissent sur le territoire d’une province) ou fĂ©dĂ©rales (pour les transports interprovinciaux).

Les entreprises d’expĂ©dition agissent comme un agent entre le client et le transporteur, travaillant dans le systĂšme, et se spĂ©cialisent principalement dans des types particuliers de marchandises (liquides, bois, biens de consommation, etc.). Ils rĂ©alisent environ 45 % des transports par camion, dont la majeure partie concerne les transports interprovinciaux. Il existe environ 10 000 entreprises de transport au Canada, dont les plus importantes comptent de 4 Ă  12 000 unitĂ©s d’équipement (camions, remorques et semi-remorques). Elles possĂšdent environ 80 000 camions, tandis que 45 000 autres appartiennent Ă  des transporteurs individuels qui travaillent avec elles dans le cadre d’un contrat de travail.

En ce qui concerne les transporteurs individuels, le propriĂ©taire est lui-mĂȘme le chauffeur du camion, il prend et traite les commandes, indĂ©pendamment des sociĂ©tĂ©s d’expĂ©dition, et assure le transport des marchandises pour l’expĂ©diteur ou la sociĂ©tĂ© de transport. Le Canada compte environ 36 000 transporteurs individuels.

Les transporteurs industriels assurent principalement le transport des produits de l’entreprise (fabricants de produits alimentaires, etc.). En gĂ©nĂ©ral, il s’agit de camions de moyen tonnage (avec une capacitĂ© de charge ne dĂ©passant pas 15 tonnes) qui effectuent des transports locaux sur de petites et moyennes distances.

Les services de messagerie assurent essentiellement le transport routier de colis locaux et/ou de marchandises en petites quantitĂ©s. Le chiffre d’affaires annuel des services de messagerie est estimĂ© Ă  6 milliards de dollars. La flotte totale de camions ne dĂ©passe pas 2000 unitĂ©s. Les services de messagerie utilisent principalement des fourgonnettes et des voitures.

Le taux d’alcoolĂ©mie autorisĂ© au Canada Ă©tant de 0,8 ppm, vous pouvez conduire un peu Ă©mĂ©chĂ© (mais juste un peu !). Exception – Ăąge infĂ©rieur Ă  21 ans – les jeunes conducteurs n’ont pas le droit de boire au volant.

Si la quantitĂ© d’alcool dĂ©passe 0,8 ppm, une accusation criminelle est immĂ©diatement portĂ©e. Dans la province de l’Ontario, la peine encourue est une amende pouvant aller jusqu’à 1 000 dollars, une privation de permis de conduire pouvant aller jusqu’à deux ans, ainsi que le passage obligatoire par le programme « Back on Track » (retour sur la bonne voie). Il s’agit d’un programme Ă©ducatif dans le cadre duquel, pendant prĂšs d’un mois, on vous explique pourquoi il n’est pas bon de conduire en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©. AprĂšs avoir suivi ce programme et restituĂ© son permis de conduire, le contrevenant devra conduire pendant un an encore avec un dispositif spĂ©cial d’antidĂ©marrage – un ordinateur dotĂ© d’un capteur de respiration. Chaque fois que vous dĂ©marrerez le moteur, vous devrez souffler dans le tube. Si l’alcool est dĂ©tectĂ©, la voiture ne dĂ©marrera pas. Pendant cette pĂ©riode, vous ne devez pas prendre le volant d’une autre voiture qui n’est pas Ă©quipĂ©e d’un Ă©thylotest.

Il existe au Canada l’Association canadienne de l’automobile. Elle propose des services tels que le « dĂ©marrage d’urgence » lorsque la batterie est dĂ©chargĂ©e, le changement de roue, l’ouverture d’une porte verrouillĂ©e, le dĂ©gagement d’un vĂ©hicule enlisĂ©, le remorquage jusqu’à une distance de 360 km. Vous pouvez demander de l’aide gratuitement quatre fois par an. La cotisation annuelle est de 180 Ă  200 dollars. Ce montant couvre les frais d’hĂŽtel, de nourriture et de location de voiture pour une durĂ©e maximale de trois jours, si le membre de l’association est bloquĂ© sur la route Ă  la suite d’une panne.

Avec une limite de vitesse officielle de 100 km/h, la police ne dĂ©livre pas d’amendes pour les dĂ©passements de 130 km/h. En revanche, celui qui dĂ©passe la norme de 50 km/h ou plus se voit infliger une lourde amende (de 2 Ă  10 000 dollars) et la privation du permis de conduire pour une pĂ©riode pouvant aller jusqu’à deux ans, assortie d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à six mois, ou sans peine.

Transport de passagers

Le transport par autobus au Canada est divisé en quatre types : urbain, interurbain, scolaire, charters et express.

Le secteur du transport de passagers compte plus de 1500 entreprises, qui transportent chaque annĂ©e plus de 1,5 milliard de personnes. Les bus interurbains relient presque toutes les provinces et territoires canadiens, Ă  l’exception du Nunavut, oĂč il n’y a pratiquement pas de routes en raison de sa situation gĂ©ographique (la majeure partie est constituĂ©e des Ăźles de l’archipel arctique canadien).

Le transport scolaire assure le transport des Ă©lĂšves vers les Ă©coles, les collĂšges et les universitĂ©s. Certaines Ă©coles disposent de leur propre flotte de bus scolaires, mais la plupart d’entre elles travaillent dans le cadre d’un contrat de travail avec des entreprises spĂ©cialisĂ©es.

Les charters, les transports express et les services touristiques sont assurĂ©s par des sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es, des transporteurs privĂ©s, ainsi que par d’autres opĂ©rateurs (hĂŽtels, aĂ©roports, etc.).

Service de dépannage

Le Canada est l’un des pays les plus avancĂ©s dans le dĂ©veloppement du service d’assistance routiĂšre. Le service d’assistance routiĂšre est reprĂ©sentĂ© par les centres appelĂ©s OnRoute, qui comprennent un pavillon de repos et de restauration, des toilettes, ainsi qu’un magasin et une station-service. Les rappels concernant l’approche d’un tel centre commencent environ Ă  20-30 km, et l’arrivĂ©e est clairement indiquĂ©e par un panneau. Le trafic de marchandises et de passagers est dirigĂ© vers diffĂ©rentes aires de stationnement.

Le passage en voiture mĂšne Ă  l’entrĂ©e du centre de services. A l’intĂ©rieur, il y a des services de restauration rapide, un distributeur de billets et un stand de boulangerie. Des toilettes pour 20 visiteurs se trouvent Ă  l’entrĂ©e. PrĂšs des lavabos, il y a un endroit pour changer une couche, un robinet avec de l’eau potable pour les animaux domestiques.

La prochaine Ă©tape est une station-service. À cĂŽtĂ©, il y a un magasin et une station libre-service. Dans ces stations-service, l’essence est toujours plus chĂšre (de 5 Ă  7 centimes par litre) que dans les stations urbaines.

Le Canada est un pays pittoresque. Il offre de nombreuses attractions. Toutefois, il est nĂ©cessaire de respecter les rĂšgles de circulation au Canada. Il faut commencer par l’enregistrement des documents – le permis de conduire. Il est prĂ©fĂ©rable que ce dernier soit conforme au modĂšle international. Il est trĂšs facile de dĂ©livrer un tel permis de conduire – cela se fait directement sur notre site web.

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