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10 faits intéressants sur le Mali

10 faits intéressants sur le Mali

Quelques informations sur le Mali :

  • Population: Environ 24,5 millions d’habitants.
  • Capitale: Bamako.
  • Langue officielle: le français.
  • Autres langues: Bambara, Peul et autres langues indigĂšnes.
  • Monnaie: Franc CFA d’Afrique de l’Ouest (XOF).
  • Gouvernement: RĂ©publique semi-prĂ©sidentielle (bien qu’elle ait connu une instabilitĂ© politique ces derniĂšres annĂ©es).
  • Religion principale: Islam, avec une petite population chrĂ©tienne et des croyances africaines traditionnelles.
  • GĂ©ographie: Le pays estsituĂ© en Afrique de l’Ouest : SituĂ© en Afrique de l’Ouest, enclavĂ©, il est bordĂ© par l’AlgĂ©rie au nord, le Niger Ă  l’est, le Burkina Faso et la CĂŽte d’Ivoire au sud, la GuinĂ©e au sud-ouest, et le SĂ©nĂ©gal et la Mauritanie Ă  l’ouest. Le Mali prĂ©sente des paysages variĂ©s, notamment de vastes dĂ©serts au nord (une partie du Sahara), des savanes et le fleuve Niger, qui est au cƓur de l’économie et de l’agriculture du pays.

Fait 1 : Une grande partie du Mali est occupée par le désert du Sahara

Une partie importante du Mali est couverte par le dĂ©sert du Sahara, en particulier dans les rĂ©gions du nord et du nord-est du pays. Environ deux tiers de la superficie du Mali sont constituĂ©s de terrains dĂ©sertiques ou semi-dĂ©sertiques. Il s’agit de vastes Ă©tendues de dunes de sable, de plateaux rocheux et de paysages arides. Le Sahara malien abrite la rĂ©gion de Tombouctou (Timbuktu), qui a historiquement servi de centre culturel et commercial majeur.

Les rĂ©gions dĂ©sertiques du Mali sont confrontĂ©es Ă  des tempĂ©ratures extrĂȘmes et Ă  des prĂ©cipitations limitĂ©es, ce qui rend la terre largement inhospitaliĂšre. Cependant, ces rĂ©gions sont Ă©galement riches en ressources naturelles, notamment en sel, en phosphates et en or, qui ont jouĂ© un rĂŽle important dans l’économie du pays pendant des siĂšcles. Les Ă©cosystĂšmes uniques du dĂ©sert, tels que ceux de la chaĂźne de montagnes de l’Adrar des Ifoghas, abritent diverses espĂšces adaptĂ©es Ă  la vie dans des conditions difficiles.

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Jeanne Menjoulet, (CC BY 2.0)

Fait 2 : Le territoire du Mali a été colonisé il y a au moins 12 000 ans

Des preuves archĂ©ologiques montrent que la rĂ©gion a Ă©tĂ© habitĂ©e il y a au moins 12 000 ans, avec des preuves d’activitĂ© humaine prĂ©coce remontant Ă  la pĂ©riode palĂ©olithique. Un site remarquable est l’art rupestre de Faynan, dans la vallĂ©e du fleuve Niger, qui prĂ©sente des peintures et des gravures donnant un aperçu des premiĂšres cultures qui vivaient dans la rĂ©gion.

L’histoire ancienne du Mali est Ă©galement marquĂ©e par le dĂ©veloppement d’importantes civilisations primitives, en particulier dans la vallĂ©e du fleuve Niger, oĂč vivaient des sociĂ©tĂ©s agricoles. Vers l’an 1000 avant notre Ăšre, des sociĂ©tĂ©s complexes ont commencĂ© Ă  Ă©merger, conduisant Ă  l’établissement de puissants empires, dont l’empire du Ghana (Ă  ne pas confondre avec le Ghana actuel), et plus tard l’empire du Mali, l’un des empires les plus prospĂšres et les plus influents de l’histoire de l’Afrique de l’Ouest.

Fait 3 : Le Mali compte 4 sites sous la protection de l’UNESCO et de nombreux candidats

Le Mali abrite quatre sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, reconnus pour leur importance historique, culturelle et naturelle. Ces sites sont :

  1. Tombouctou (1988) – CĂ©lĂšbre pour son architecture islamique ancienne, notamment la mosquĂ©e Djinguereber et la madrasa Sankore, Tombouctou Ă©tait un centre d’apprentissage, de culture et de commerce de premier plan aux XVe et XVIe siĂšcles.
  2. DjennĂ© (1988) – DjennĂ© est connue pour la Grande MosquĂ©e de DjennĂ©, un exemple Ă©tonnant d’architecture soudano-sahĂ©lienne faite de briques de terre. Elle est considĂ©rĂ©e comme l’une des plus grandes structures en terre au monde.
  3. La falaise de Bandiagara (Terre des Dogons) (1989) – Ce site est connu pour ses falaises spectaculaires et les anciens villages dogons perchĂ©s le long de celles-ci. Le peuple Dogon est cĂ©lĂšbre pour sa culture traditionnelle, notamment son art, son architecture et ses pratiques religieuses uniques.
  4. Parc rĂ©gional du W (1982) – SituĂ© Ă  la triple frontiĂšre du Mali, du Niger et du Burkina Faso, ce parc est un site naturel important qui abrite une faune variĂ©e, notamment des Ă©lĂ©phants, des buffles et des lions. Il fait partie d’une rĂ©serve de biosphĂšre transnationale.

En outre, le Mali a plusieurs sites provisoires qui sont considĂ©rĂ©s pour un futur statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, y compris des endroits comme le paysage culturel de l’AĂŻr et du TĂ©nĂ©rĂ© dans le Sahara, et Bamako et ses environs, qui ont une valeur culturelle et historique.

Ferdinand Reus d’Arnhem, Pays-Bas, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons

Fait 4 : À l’époque de la colonisation, le Mali s’appelait le Soudan français

C’est le nom utilisĂ© par l’administration coloniale française de 1890 Ă  1960. Le Soudan français faisait partie de la fĂ©dĂ©ration de l ‘Afrique occidentale française, qui comprenait plusieurs autres territoires d’Afrique occidentale tels que le SĂ©nĂ©gal, la Mauritanie, la CĂŽte d’Ivoire, le Niger et le Burkina Faso.

Le nom de Soudan français Ă©tait utilisĂ© pour dĂ©signer la vaste rĂ©gion qui est aujourd’hui le Mali moderne, qui Ă©tait une partie essentielle de l’empire colonial français en Afrique. Les Français cherchaient Ă  exploiter les ressources de la rĂ©gion, notamment son potentiel agricole et ses gisements d’or, et utilisaient le travail forcĂ© et un systĂšme d’imposition pour maintenir leur contrĂŽle.

AprĂšs une sĂ©rie de mouvements nationalistes et la vague d’indĂ©pendance qui a traversĂ© l’Afrique, le Soudan français a obtenu son indĂ©pendance le 22 septembre 1960 et est devenu la RĂ©publique du Mali. Le premier prĂ©sident du pays fut Modibo Keita, qui avait jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans la lutte pour l’indĂ©pendance.

Fait 5 : Le Mali se situe dans le peloton de tĂȘte en matiĂšre de natalitĂ©

Selon des donnĂ©es rĂ©centes, le Mali a un taux de fĂ©conditĂ© d’environ 5,9 enfants par femme, ce qui est nettement supĂ©rieur Ă  la moyenne mondiale. Le Mali se classe ainsi parmi les premiers pays du monde pour les taux de natalitĂ© Ă©levĂ©s, de nombreuses familles ayant un grand nombre d’enfants.

Plusieurs facteurs contribuent Ă  ce taux de natalitĂ© Ă©levĂ©, notamment les structures familiales traditionnelles, l’accĂšs limitĂ© Ă  la contraception et les normes culturelles qui favorisent les familles nombreuses. La jeunesse de la populationdu pays – avec un Ăąge mĂ©dian d’environ 16 ans– joue Ă©galement un rĂŽle dans le maintien de taux de natalitĂ© Ă©levĂ©s, puisqu’une grande partie de la population est en Ăąge de procrĂ©er.

Mary Newcombe, (CC BY-NC-ND 2.0)

Fait 6 : Pour l’instant, le Mali n’est pas un pays sĂ»r Ă  visiter

Le pays est confrontĂ© Ă  des problĂšmes de sĂ©curitĂ© permanents, en particulier dans les rĂ©gions du nord et du centre, oĂč des groupes armĂ©s, notamment des militants islamistes, sont actifs. Ces groupes ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans des attaques terroristes, des enlĂšvements et des conflits armĂ©s, contribuant ainsi Ă  l’instabilitĂ©.

Le Mali a Ă©galement connu des troubles politiques et des coups d’État militaires ces derniĂšres annĂ©es. En 2021, un coup d’État a conduit Ă  l’éviction du prĂ©sident et la situation politique reste fragile. Cette situation, combinĂ©e Ă  la violence des groupes extrĂ©mistes et aux conflits intercommunautaires, rend les dĂ©placements dans certaines parties du pays risquĂ©s.

Les Nations unies et plusieurs gouvernements Ă©trangers, dont les États-Unis et l’Union europĂ©enne, dĂ©conseillent tout voyage non essentiel au Mali, en particulier dans des rĂ©gions comme le nord et le centre du pays. Les voyageurs sont vivement encouragĂ©s Ă  se tenir informĂ©s des conditions de sĂ©curitĂ© et Ă  suivre les directives des autoritĂ©s locales s’ils doivent se rendre dans le pays.

Fait 7 : La mosquée de Djenné, au Mali, est rénovée chaque année

La mosquée, construite au XIIIe siÚcle et considérée comme la plus grande structure en terre au monde, est principalement construite en adobe (briques de terre) et nécessite un entretien constant en raison des intempéries, en particulier pendant la saison des pluies.

Chaque annĂ©e, la communautĂ© locale se rĂ©unit pour effectuer ce travail de rĂ©novation, en utilisant des techniques traditionnelles transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Ce processus s’inscrit dans le cadre du Festival de la Grande MosquĂ©e de DjennĂ©, un Ă©vĂ©nement important qui rĂ©unit des artisans et des constructeurs locaux pour rĂ©parer et restaurer la mosquĂ©e.

Jurgen, (CC BY 2.0)

Fait 8 : L’homme le plus riche de l’histoire a probablement vĂ©cu au Mali

Mansa Musa Ier, souverain de l’empire du Mali au XIVe siĂšcle, est souvent considĂ©rĂ© comme l’homme le plus riche de l’histoire. Sa richesse Ă©tait si immense qu’elle est difficile Ă  quantifier en termes modernes. La fortune de Mansa Musa provenait en grande partie des vastes ressources naturelles du Mali, en particulier de ses mines d’or, qui comptaient parmi les plus riches du monde Ă  l’époque, ainsi que de la production et du commerce du sel.

La richesse de Mansa Musa est devenue lĂ©gendaire lors de son cĂ©lĂšbre pĂšlerinage Ă  la Mecque (Hajj) en 1324. Au cours de ce voyage, il s’est dĂ©placĂ© avec un large entourage composĂ© de milliers de personnes, dont des soldats, des fonctionnaires et des esclaves, et a distribuĂ© gĂ©nĂ©reusement de l’or tout au long de la route, en particulier en Égypte. Ces dĂ©penses extravagantes ont provoquĂ© une dĂ©valuation temporaire de l’or dans les rĂ©gions qu’il a traversĂ©es. L’étalage de ses richesses et leur diffusion en Afrique du Nord ont contribuĂ© Ă  la pĂ©rennitĂ© de son hĂ©ritage.

Fait 9 : Le territoire du Mali a Ă©galement abritĂ© une partie de l’empire Songhay.

L’empire Songhay est devenu l’un des plus grands et des plus influents d’Afrique de l’Ouest, en particulier au cours des 15e et 16e siùcles.

L’empire Songhay a pris de l’importance aprĂšs le dĂ©clin de l’empire du Mali. Il s’est d’abord constituĂ© comme un royaume autour de la ville de Gao, situĂ©e dans l’actuel Mali, puis s’est Ă©tendu pour contrĂŽler une grande partie de l’Afrique de l’Ouest. À son apogĂ©e, l’empire contrĂŽlait d’importantes routes commerciales Ă  travers le Sahara, traitant des marchandises telles que l’or, le sel et les esclaves.

L’un des dirigeants les plus remarquables de l’empire Songhay fut Askia Mohammad I, qui mit en place une administration centralisĂ©e, promut l’islam et Ă©tendit l’empire jusqu’à son apogĂ©e au XVe siĂšcle. Il a Ă©galement dĂ©ployĂ© des efforts considĂ©rables pour dĂ©velopper l’éducation et le commerce.

UNESCO Afrique, (CC BY-NC-SA 2.0)

Fait 10 : Le Mali est aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres du monde

Selon des donnĂ©es rĂ©centes, le PIB par habitant du Mali est faible et le pays se classe parmi les nations les plus pauvres selon l’indice de dĂ©veloppement humain (IDH). La performance Ă©conomique du pays est limitĂ©e par plusieurs facteurs, notamment l’instabilitĂ© politique, les problĂšmes de sĂ©curitĂ© et la dĂ©pendance Ă  l’égard de l’agriculture et des ressources naturelles, des secteurs qui sont vulnĂ©rables aux chocs extĂ©rieurs comme le changement climatique.

Selon la Banque mondiale, environ 40 % de la population vit en dessous du seuil de pauvretĂ©, et la malnutrition infantile et le manque d’éducation sont des problĂšmes importants.

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