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10 faits intéressants sur Djibouti

10 faits intéressants sur Djibouti

Quelques informations sur Djibouti :

  • Population : Environ 1 million d’habitants.
  • Capitale : Djibouti City.
  • Langues officielles : Français et arabe.
  • Autres langues : Le somali et l’afar sont Ă©galement largement parlĂ©s.
  • Monnaie : Franc djiboutien (DJF) : Franc djiboutien (DJF).
  • Gouvernement : RĂ©publique unitaire semi-prĂ©sidentielle.
  • Principale religion : Islam, principalement sunnite.
  • GĂ©ographie : Le pays est situĂ© dans la Corne de l’Afrique : SituĂ© dans la Corne de l’Afrique, le pays est bordĂ© par l’ÉrythrĂ©e au nord, l’Éthiopie Ă  l’ouest et au sud, et la Somalie au sud-est. Son littoral longe la mer Rouge et le golfe d’Aden.

Fait 1 : En raison de sa position stratégique, Djibouti accueille de nombreuses bases militaires étrangÚres.

La situation stratĂ©gique de Djibouti, au carrefour de la mer Rouge et du golfe d’Aden, en fait une plaque tournante essentielle pour les opĂ©rations militaires et navales internationales. SituĂ©e Ă  proximitĂ© de l’entrĂ©e du canal de Suez et bordant d’importantes routes maritimes, l’importance gĂ©ographique de Djibouti a conduit Ă  l’établissement de plusieurs bases militaires Ă©trangĂšres sur son territoire.

Le pays accueille des installations militaires de plusieurs pays, dont les États-Unis, la France et le Japon. Les États-Unis disposent de leur plus grande base en Afrique, le Camp Lemonnier, situĂ© Ă  Djibouti. Cette base est un atout stratĂ©gique essentiel pour les opĂ©rations menĂ©es dans la Corne de l’Afrique et dans la rĂ©gion du Moyen-Orient. La France maintient Ă©galement une prĂ©sence militaire importante Ă  Djibouti, reflĂ©tant ses liens historiques avec le pays.

Fait 2 : Djibouti possĂšde une grande variĂ©tĂ© de langues qui s’influencent mutuellement

Djibouti est un pays linguistiquement diversifiĂ© oĂč plusieurs langues et dialectes coexistent et s’influencent mutuellement. Les principales langues parlĂ©es sont l’arabe et le français, qui reflĂštent l’histoire coloniale du pays et son rĂŽle dans le monde arabe.

L ‘arabe est la langue officielle de Djibouti, utilisĂ©e dans le gouvernement, l’éducation et les contextes religieux. Il sert Ă©galement de langue unificatrice entre les diffĂ©rents groupes ethniques du pays. Le français, vestige de l’époque oĂč Djibouti Ă©tait une colonie française, est largement utilisĂ© dans l’administration et l’enseignement.

Outre ces langues officielles, Djibouti compte plusieurs langues indigĂšnes, telles que le somali et l’afar. Le somali est parlĂ© par le groupe ethnique somali, tandis que l’afar est utilisĂ© par le peuple afar.

Fait 3 : Le lac Assal est le point le plus bas d’Afrique et est 10 fois plus salĂ© que l’ocĂ©an.

Le lac Assal est le point le plus bas d’Afrique, situĂ© Ă  environ 155 mĂštres (509 pieds) au-dessous du niveau de la mer. SituĂ© dans la dĂ©pression du Danakil Ă  Djibouti, ce lac est rĂ©putĂ© non seulement pour sa profondeur mais aussi pour sa salinitĂ© exceptionnellement Ă©levĂ©e. La concentration en sel du lac est environ 10 fois supĂ©rieure Ă  celle de l’ocĂ©an, ce qui en fait l’une des masses d’eau les plus salĂ©es au monde.

La salinitĂ© Ă©levĂ©e du lac Assal rĂ©sulte des taux d’évaporation Ă©levĂ©s dans la rĂ©gion, qui entraĂźnent une accumulation de sels et de minĂ©raux au fil du temps. Le paysage austĂšre et Ă©trange du lac, avec ses salines et ses gisements de minĂ©raux, ajoute Ă  son importance gĂ©ologique et environnementale unique.

Fait 4 : Le khat est une plante narcotique populaire Ă  Djibouti

Le Khat est une plante stimulante largement consommĂ©e Ă  Djibouti et dans les pays voisins comme l’Éthiopie, la Somalie et le Kenya. Les feuilles du khat contiennent de la cathinone, un composĂ© aux propriĂ©tĂ©s stimulantes similaires Ă  celles des amphĂ©tamines, qui peut produire un effet euphorique et augmenter la vigilance.

À Djibouti, le khat occupe une place importante dans la vie sociale et culturelle. Il est communĂ©ment mĂąchĂ© dans des contextes sociaux et est considĂ©rĂ© comme une pratique traditionnelle. La consommation de khat sert souvent d’activitĂ© sociale et est intĂ©grĂ©e dans les rĂ©unions communautaires et familiales.

Bien que le khat soit légal et culturellement accepté à Djibouti et dans certains pays voisins, il est également associé à plusieurs problÚmes de santé, notamment à des risques de dépendance et à des effets sur la santé mentale.

Fait 5 : Les trois quarts du pays vivent dans la capitale de Djibouti

La ville de Djibouti est la zone urbaine la plus grande et la plus dĂ©veloppĂ©e du pays, offrant la majoritĂ© des infrastructures, des services et des opportunitĂ©s d’emploi du pays. L’importance de la ville est encore amplifiĂ©e par sa situation stratĂ©gique Ă  la jonction de la mer Rouge et du golfe d’Aden, ce qui en fait un centre clĂ© pour le commerce et le transport maritime international.

La forte densitĂ© de population dans la ville de Djibouti souligne les dĂ©fis de l’urbanisation, tels que le besoin de logements adĂ©quats, de services publics et de transports. MalgrĂ© ces dĂ©fis, le rĂŽle central de la ville dans l’économie et l’administration de la nation en fait un point focal pour le dĂ©veloppement et l’investissement Ă  Djibouti.

Francisco Anzola, CC BY 2.0, via Wikimedia Commons

Fait 6 : Les volcans donnent Ă  Djibouti des paysages lunaires

Le paysage de Djibouti prĂ©sente des reliefs lunaires saisissants, en grande partie dus Ă  l’activitĂ© volcanique du pays. Les rĂ©gions volcaniques du pays, en particulier autour de la dĂ©pression de Dananakil et des montagnes d’Arta, offrent des panoramas d’un autre monde, avec des Ă©tendues arides et des formations accidentĂ©es.

La dĂ©pression du Dananakil, l’une des rĂ©gions les plus actives sur le plan gĂ©ologique Ă  Djibouti, prĂ©sente des paysages volcaniques spectaculaires, notamment des salines, des champs de lave et des sources d’eau chaude. Cette rĂ©gion abrite le lac Asale, dont la salinitĂ© Ă©levĂ©e contribue Ă  l’aspect sinistre et dĂ©solĂ©.

Les Monts Mousa Ali et Ardoukoba sont des volcans importants de Djibouti. Le mont Ardoukoba, en particulier, est connu pour son activité volcanique récente, qui a façonné le paysage environnant. Les coulées de lave et les cratÚres volcaniques résultant de ces éruptions ajoutent à la topographie surréaliste et accidentée de la région.

Remarque : si vous prĂ©voyez de visiter le pays, vĂ©rifiez si vous avez besoin d’un permis de conduire international Ă  Djibouti pour louer et conduire une voiture.

Fait 7 : Djibouti possĂšde un riche monde sous-marin

Djibouti est rĂ©putĂ© pour la richesse et la diversitĂ© de son monde sous-marin, en particulier autour du golfe de Tadjoura et du golfe d’Aden. La situation du pays, Ă  la convergence de la mer Rouge et du golfe d’Aden, crĂ©e des conditions idĂ©ales pour une riche biodiversitĂ© marine.

La cĂŽte de Djibouti offre d’excellentes possibilitĂ©s de plongĂ©e et de snorkeling. Les Ă©cosystĂšmes sous-marins comprennent de vastes rĂ©cifs coralliens, qui abritent une grande variĂ©tĂ© d’espĂšces marines telles que des poissons colorĂ©s, des tortues de mer et des raies. L’un des sites de plongĂ©e les plus cĂ©lĂšbres est le parc marin de MohĂ©li, qui abrite des jardins de coraux spectaculaires et offre la possibilitĂ© d’observer des requins-baleines, en particulier lors de leurs migrations saisonniĂšres.

Le golfe de Tadjoura, en particulier, est connu pour ses eaux cristallines et ses habitats marins florissants. La vie marine de la rĂ©gion comprend de nombreuses espĂšces de poissons, de requins et de mammifĂšres marins. Sa gĂ©ographie unique et ses eaux relativement prĂ©servĂ©es en font un lieu privilĂ©giĂ© pour l’exploration sous-marine et les efforts de conservation.

Scott Williams, (CC BY-ND 2.0)

Fait 8 : Le gouvernement de Djibouti s’est fixĂ© l’objectif ambitieux de passer Ă  des sources d’énergie 100 % renouvelables

Cette initiative est motivĂ©e par l’engagement du pays en faveur de la durabilitĂ© et de la rĂ©duction de sa dĂ©pendance Ă  l’égard des combustibles fossiles. La stratĂ©gie de Djibouti consiste Ă  exploiter ses abondantes ressources renouvelables pour rĂ©pondre Ă  ses besoins Ă©nergĂ©tiques et atteindre ses objectifs environnementaux.

L’énergie solaire est la pierre angulaire de la stratĂ©gie de Djibouti en matiĂšre d’énergie renouvelable. Le pays bĂ©nĂ©ficie d’un rayonnement solaire Ă©levĂ©, ce qui fait de l’énergie solaire une option viable et efficace. Plusieurs projets solaires Ă  grande Ă©chelle sont en cours, notamment le parc solaire de Djibouti, qui vise Ă  accroĂźtre de maniĂšre significative la capacitĂ© du pays en matiĂšre d’énergie solaire.

L’énergie gĂ©othermique est un autre Ă©lĂ©ment clĂ© du plan d’énergie renouvelable de Djibouti. Le pays est situĂ© le long du rift est-africain, ce qui lui confĂšre un potentiel gĂ©othermique important. Des projets tels que la centrale gĂ©othermique du lac Assal sont en cours de dĂ©veloppement pour exploiter cette ressource, contribuant ainsi Ă  l’objectif global de production d’énergie renouvelable.

L’énergie Ă©olienne joue Ă©galement un rĂŽle dans la stratĂ©gie de Djibouti en matiĂšre d’énergies renouvelables. Le pays dispose d’un potentiel de production d’énergie Ă©olienne et des efforts sont faits pour explorer et dĂ©velopper des projets d’énergie Ă©olienne.

Fait 9 : Djibouti a repris la construction de chemins de fer

L’un des projets clĂ©s est le chemin de fer Djibouti-Addis-Abeba, une liaison ferroviaire importante reliant le port de Djibouti Ă  la capitale de l’Éthiopie, Addis-Abeba. Cette ligne, qui a Ă©tĂ© achevĂ©e en 2018, a donnĂ© un coup de fouet au commerce et au transport rĂ©gionaux. Elle permet une circulation efficace des marchandises entre les deux pays, facilitant l’intĂ©gration Ă©conomique et soutenant le rĂŽle de Djibouti en tant que centre logistique majeur dans la Corne de l’Afrique.

En outre, Djibouti travaille Ă  l’expansion de son rĂ©seau ferroviaire national afin d’amĂ©liorer encore les transports Ă  l’intĂ©rieur du pays et de renforcer la connectivitĂ© avec les rĂ©gions voisines.

Skilla1st, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Fait 10 : à Djibouti, les photographies d’infrastructures sont soumises à de fortes restrictions

À Djibouti, il existe une rĂ©glementation stricte concernant la photographie d’infrastructures et d’installations gouvernementales. Ces restrictions sont principalement mises en place pour des raisons de sĂ©curitĂ© et pour protĂ©ger des informations sensibles liĂ©es Ă  l’infrastructure nationale et aux actifs stratĂ©giques.

Il est gĂ©nĂ©ralement interdit de photographier ou de filmer des bĂątiments gouvernementaux, des installations militaires, des ports et d’autres infrastructures critiques sans autorisation. Cette politique reflĂšte les efforts dĂ©ployĂ©s par le pays pour prĂ©server sa sĂ©curitĂ© et maintenir le contrĂŽle sur les informations potentiellement sensibles.

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