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Dynamique des essais de collision : Évaluation des systèmes de freinage automatique et des régulateurs de vitesse adaptatifs

Dynamique des essais de collision : Évaluation des systĂšmes de freinage automatique et des rĂ©gulateurs de vitesse adaptatifs

Vous attrapez votre tĂ©lĂ©phone, vous rĂ©glez la tempĂ©rature et, soudain, vous levez les yeux pour voir les feux stop s’écraser sur le capot de votre voiture. C’est une expĂ©rience que personne ne devrait vivre, mais dans mon travail, je dois parfois simuler ces « accidents » intentionnellement sur une piste d’essai, bien sĂ»r, pour Ă©valuer les performances de l’électronique de sĂ©curitĂ©. Le moment est idĂ©al pour Ă©valuer l’efficacitĂ© de ces « antidotes », en particulier dans les voitures chinoises.

L’histoire de la dĂ©tection automatique d’obstacles dans les vĂ©hicules remonte Ă  1959 avec le concept car Cadillac Cyclone, qui comportait deux radars sur ses ailes avant en forme de fusĂ©e. Toutefois, ce n’est qu’en 1995 que Mitsubishi Diamante a commencĂ© Ă  Ă©quiper ses voitures de sĂ©rie d’un systĂšme d’alerte similaire. Dix ans plus tard, la Mercedes Classe S W221 a introduit le freinage automatique. Depuis lors, cette technologie est devenue de plus en plus courante, mĂȘme dans les vĂ©hicules plus abordables et produits en sĂ©rie.

Les constructeurs chinois ont rapidement adoptĂ© ces technologies de sĂ©curitĂ©. Huit des dix finalistes de notre test d’évaluation sont Ă©quipĂ©s de systĂšmes de freinage automatique, et sept d’entre eux en font une caractĂ©ristique de sĂ©rie. Mais peut-on vraiment faire confiance Ă  l’électronique chinoise ?

Pour nos tests, nous dĂ©ployons une cible certifiĂ©e simulant l’arriĂšre d’une camionnette Volkswagen Touran sur les routes spĂ©ciales de notre terrain d’essai. La mĂ©thode est simple : Je roule directement vers la Touran Ă  l’arrĂȘt Ă  des vitesses de 30, 40 ou 50 km/h. Le systĂšme Ă©met d’abord une alerte sonore et visuelle avant de dĂ©clencher le freinage d’urgence, mĂȘme si je continue Ă  appuyer sur l’accĂ©lĂ©rateur. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il est possible de rĂ©gler la distance d’alerte dans les paramĂštres du systĂšme, mais ces rĂ©glages n’affectent pas l’intervention du freinage d’urgence.

Au volant du crossover Exeed RX, on se sent en sĂ©curitĂ©. Que ce soit Ă  30 ou Ă  50 km/h, il freine prĂ©ventivement, comme s’il jaugeait la surface de la route, s’arrĂȘtant Ă  plus de trois mĂštres de la cible. Le Tank 500 donne des rĂ©sultats presque identiques, s’arrĂȘtant toujours Ă  la mĂȘme distance de sĂ©curitĂ© de la cible, quelle que soit la vitesse.

Certes, nous avons hĂ©sitĂ© Ă  nous fier aux systĂšmes chinois et avons choisi de ne pas faire de tests Ă  grande vitesse – pas plus de 50 km/h. MĂȘme les constructeurs europĂ©ens ne garantissent pas l’efficacitĂ© Ă  100 % du freinage automatique ; les manuels indiquent souvent que le systĂšme empĂȘchera ou attĂ©nuera la collision. En outre, selon les protocoles Euro NCAP, les systĂšmes de freinage automatique sont testĂ©s Ă  des vitesses urbaines, ce qui signifie en Europe un maximum de 50 km/h.

Cependant, le freinage dĂ©cisif du Tank et son pare-chocs robuste m’ont inspirĂ© suffisamment de confiance pour que je le teste Ă  70 km/h. Comme le montre l’une des photos, la cible a Ă©tĂ© propulsĂ©e sur une dizaine de mĂštres ! Ainsi, si le freinage a bien eu lieu, il n’a pas Ă©tĂ© totalement efficace. En effet, le manuel de la voiture indique que le systĂšme « active le freinage actif pour rĂ©duire la vitesse du vĂ©hicule, minimisant ainsi les consĂ©quences des collisions ». Heureusement, le test s’est terminĂ© sans dommage : le pare-chocs et la calandre sont restĂ©s intacts. Si un vrai vĂ©hicule avait remplacĂ© la cible molle, les dĂ©gĂąts auraient Ă©tĂ© inĂ©vitables.

Le monospace Voyah Dream s’est classĂ© troisiĂšme en termes de performance de freinage prĂ©ventif, s’arrĂȘtant de maniĂšre fiable Ă  2,4-2,8 mĂštres de la cible. Son compagnon de plate-forme, le Voyah Free, a commencĂ© Ă  mettre les nerfs Ă  vif ; aprĂšs avoir Ă©mis des avertissements sonores et visuels, il a commandĂ© le freinage au dernier moment, laissant moins d’un mĂštre de l’obstacle – une expĂ©rience plutĂŽt Ă©prouvante.

J’ai choisi de ne pas tester le troisiĂšme modĂšle de Voyah, la berline Ă©lectrique baptisĂ©e Passion, dans des conditions similaires. En inspectant le vĂ©hicule, j’ai dĂ©couvert des dispositifs pyrotechniques Ă  cĂŽtĂ© des charniĂšres du capot, conçus pour soulever l’arriĂšre du capot d’une dizaine de centimĂštres en cas de collision avec un piĂ©ton afin de rĂ©duire l’impact des blessures. Bien que potentiellement bĂ©nĂ©fiques pour les piĂ©tons, ces dispositifs ne sont pas idĂ©aux pour les essais. Je me souviens que lors de nos essais avec la Mazda 6, ces dispositifs pyrotechniques se sont dĂ©clenchĂ©s de telle sorte que le capot s’est dĂ©formĂ© de maniĂšre significative. Non, nous ne prendrons pas le risque d’endommager la carrosserie (et le budget Ă©ditorial).

En conclusion, mĂȘme si certains sont plus performants que d’autres, ces systĂšmes fonctionnent. Si un conducteur est inexpĂ©rimentĂ© ou frĂ©quemment distrait, par exemple par son smartphone, l’électronique constitue un filet de sĂ©curitĂ© crucial. Cela vaut non seulement Ă  l’approche d’un autre vĂ©hicule, mais aussi lorsqu’il rencontre des piĂ©tons ou des cyclistes sur la route.

Oui, les ingĂ©nieurs chinois apprennent vite et intĂšgrent rapidement dans leurs vĂ©hicules des fonctions qui, jusqu’à rĂ©cemment, Ă©taient rares, mĂȘme chez les constructeurs automobiles europĂ©ens. Vous cherchez un rĂ©gulateur de vitesse adaptatif ? C’est fait. Le centrage sur la voie ? Absolument. L’autoroute M11, qui fait partie de notre itinĂ©raire d’essai, constitue un cadre idĂ©al pour Ă©valuer ces systĂšmes. Si ces fonctions peuvent ĂȘtre peu utilisĂ©es en ville, sur une autoroute Ă  grande vitesse avec des marquages clairs, il est presque instinctif d’activer le pilote automatique.

De maniĂšre surprenante, le crossover le moins cher de notre gamme, l’Omoda C5, s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre le plus autonome en termes de capacitĂ©s de pilotage. Alors que d’autres vĂ©hicules dotĂ©s d’un rĂ©gulateur de vitesse adaptatif et d’un systĂšme de suivi de voie permettent une conduite mains libres pendant seulement 15 Ă  20 secondes, l’Omoda peut maintenir son autonomie pendant 5 Ă  10 minutes ! Vous ne pouvez pas dormir au volant, mais vous pouvez certainement savourer un sandwich et une boisson. Cependant, il est conseillĂ© de garder les mains sur le volant, car les rĂ©glages nerveux de la direction du vĂ©hicule peuvent ĂȘtre assez dĂ©concertants, en particulier lors des manƓuvres de dĂ©passement de gros camions, oĂč l’électronique de l’Omoda peut brusquement secouer le volant, en essayant de maintenir l’intĂ©gritĂ© de la voie Ă  des vitesses de 130 km/h.

Le rĂ©gulateur de vitesse adaptatif de l’Omoda est simple Ă  utiliser : il s’active en appuyant sur deux boutons au volant et dispose d’un algorithme intuitif d’ajustement de la vitesse. Le limiteur de vitesse est tout aussi convivial, mĂȘme si le contrĂŽle des rĂ©glages actuels sur l’écran peut s’avĂ©rer un peu fastidieux. De maniĂšre inattendue, l’image d’une moto apparaĂźt au centre de l’écran, oĂč sont affichĂ©s l’état de la route et les marquages, mĂȘme lorsqu’aucune moto n’est prĂ©sente sur la route ! Ce « fantĂŽme » est apparu plus d’une fois sur l’écran pendant la pluie


Les rĂ©gulateurs de vitesse et l’électronique de conduite des autres vĂ©hicules suscitent moins d’émotions. Les rĂ©gulateurs de vitesse les plus conviviaux (y compris le rĂ©glage de la vitesse) se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre ceux des deux chars. Ils partagent un mĂ©canisme de commande similaire via une tige sur la colonne de direction, qui, bien que cachĂ©e, a une logique simple qui devient une seconde nature aprĂšs quelques utilisations. Il y a un mode limiteur de vitesse avec des intervalles pratiques de un ou dix kilomĂštres par heure, et le centrage de la voie est Ă©galement disponible, fonctionnant beaucoup plus en douceur que sur l’Omoda.

Dans d’autres voitures, le rĂ©gulateur de vitesse est gĂ©rĂ© par les branches du volant, et cette configuration est tout Ă  fait satisfaisante avec des boutons physiques. Cependant, les Ă©crans tactiles rĂ©duisent immĂ©diatement la convivialitĂ© : ils augmentent le nombre d’erreurs lors du rĂ©glage de la vitesse et de la distance. C’est exactement ce qui se passe dans la Voyah Passion Ă©lectrique. Bien que l’écran fournisse des informations trĂšs claires sur la situation routiĂšre (jusqu’à la reprĂ©sentation des ouvriers routiers et des cĂŽnes avec lesquels ils ont bouclĂ© un tronçon pour des rĂ©parations), dans la pratique, la simplicitĂ© des rĂ©glages est plus importante. Cela permet de ne pas se laisser distraire par la route.

De ce point de vue, le Jetour Dashing s’est avĂ©rĂ© le plus difficile Ă  utiliser en termes de rĂ©gulateur de vitesse. Sa tentative d’imiter Tesla est remarquĂ©e : la « croisiĂšre » est rĂ©glĂ©e par des molettes sur le volant, qui dans d’autres modes contrĂŽlent les rĂ©troviseurs et la tempĂ©rature de l’habitacle. D’oĂč une confusion permanente pendant le trajet ! De plus, les valeurs de rĂ©glage de la vitesse de croisiĂšre adaptative ne sont pas affichĂ©es sur le tableau de bord mais sur l’écran central. Vous tournez les roues du volant, regardez la « TV » Ă  droite, cherchez les petits chiffres de la vitesse, et par consĂ©quent, vous ĂȘtes plus distrait de la route que dans d’autres voitures.

En outre, Dashing ne propose pas encore de systĂšme de suivi du marquage au sol sur le marchĂ© russe. Et mĂȘme dans la version supĂ©rieure, il n’y a pas de limiteur de vitesse. Dans l’ensemble, il n’est pas surprenant que le Dashing se retrouve en bas de notre classement des rĂ©gulateurs de vitesse.

Nous avons attribuĂ© des points d’expert aux dix voitures pour la facilitĂ© de gestion du rĂ©gulateur de vitesse et des autres systĂšmes d’aide Ă  la conduite. Les trois meilleures sont la Tank 500, la Tank 300 et la Geely Monjaro. Toutes ces voitures offrent la gestion la plus confortable des systĂšmes et permettent de se dĂ©tendre au volant, aussi bien sur les longs trajets que dans la circulation urbaine.

Voici les informations présentées sous forme de tableau :

Vitesse Exeed RX Geely Monjaro Jetour Dashing Omoda C5 RĂ©servoir 500 RĂȘve de Voyah Voyah Free
30 km/h 3 m 1.18 m 0.74 m 0.93 m 2.97 m 2.74 m 0.78 m
40 km/h 3.7 m 0.8 m 0.07 m 1.3 m 2.95 m 2.84 m 0.82 m
50 km/h 3.2 m 0.62 m* 1.5 m 2.96 m 2.36 m 0.76 m

* Les tests n’ont pas Ă©tĂ© effectuĂ©s Ă  50 km/h pour le Jetour Dashing en raison de l’activation tardive du systĂšme Ă  40 km/h.

Photo : Dmitry Piterskiy | Igor Vladimirskiy | Oleg Rastegaev
Groupe d’experts : Andrey Mokhov

Il s’agit d’une traduction. Vous pouvez lire l’article original ici : ĐœĐ°ŃˆĐžĐœŃ‹ рДĐčŃ‚ĐžĐœĐł-тДста : ĐžŃĐżŃ‹Ń‚Đ°ĐœĐžŃ ŃĐžŃŃ‚Đ”ĐŒ аЮаптоĐČĐœŃ‹Ń… Đž ЮаптоĐČĐœŃ‹Ń… ĐșŃ€ŃƒĐžĐ·-ĐșĐŸĐœŃ€ĐŸĐ»Đ”Đč

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