Quelques informations sur le Turkménistan :
- Population : Environ 6 millions d’habitants.
- Capitale : Achgabat.
- Superficie : Environ 488 100 kilomètres carrés.
- Monnaie : Manat du Turkménistan (TMT).
- Langue officielle : Turkmène.
- Géographie : Situé en Asie centrale, le Turkménistan est caractérisé par de vastes déserts, dont le désert de Karakum, et borde la mer Caspienne à l’ouest.
Fait 1 : Plus de 70 % du territoire du Turkménistan est désertique.
Le Turkménistan est principalement couvert de paysages désertiques, le désert de Karakum couvrant une grande partie du pays. Le Karakum, qui signifie “sable noir” en turc, est l’un des plus grands déserts de sable au monde et contribue aux conditions arides et sèches du Turkménistan. Le terrain désertique influence le climat et l’environnement du pays, façonnant sa géographie unique. Malgré la nature aride d’une grande partie de son territoire, le Turkménistan a pris des mesures pour exploiter ses ressources naturelles, notamment d’importantes réserves de gaz naturel.
Fait 2 : Le pays est soumis à une dictature stricte, ce qui explique qu’il existe de nombreuses lois inhabituelles au Turkménistan.
Le Turkménistan est connu pour son système politique autoritaire, caractérisé par un gouvernement central fort et des libertés politiques limitées. Sous la direction de feu le président Saparmurat Niyazov, puis du président Gurbanguly Berdimuhamedow, le pays a été critiqué pour les restrictions imposées à la dissidence politique et à la liberté d’expression. Le nouveau président étant le fils du précédent, les choses continuent et ne changent pas pour le mieux.
Sous la présidence de Niyazov, un culte de la personnalité omniprésent a été instauré, avec des images et des statues à la gloire du président placées en évidence dans tout le pays. Le Turkménistan a été critiqué pour la liberté limitée des médias, avec des contrôles stricts sur le journalisme indépendant et un accès limité à l’information. Le gouvernement a toujours imposé des restrictions à la capacité des citoyens à voyager à l’étranger, avec des procédures complexes pour l’obtention de passeports et de visas de sortie.
Fait 3 : C’est l’un des pays les moins visités au monde.
Le Turkménistan est souvent considéré comme l’un des pays les moins visités au monde en termes de tourisme international. Le pays a toujours été confronté à des difficultés d’obtention de visas touristiques, à des infrastructures touristiques limitées et à un environnement politique généralement fermé.
Certains facteurs contribuent à faire du Turkménistan l’un des pays les moins visités :
- Restrictions en matière de visa : L’obtention d’un visa touristique pour le Turkménistan est un processus complexe, et le pays ne dispose pas d’un régime d’exemption de visa pour de nombreuses nationalités.
- Infrastructures touristiques limitées : Le Turkménistan dispose d’une infrastructure touristique limitée, notamment en matière d’hébergement et de transport, ce qui le rend moins accessible aux touristes internationaux.
- Environnement politique : L’environnement politique fermé du pays et les restrictions sur les voyages indépendants ont également contribué à la baisse du nombre de touristes.
Remarque : il existe également des interdictions de filmer dans le pays. Au cas où le cortège du président passerait dans les rues et que tout le monde les quitterait. Si vous prévoyez de vous rendre dans le pays, vérifiez si vous avez besoin d’un permis de conduire international au Turkménistan pour conduire.
Fait 4 : Le plat national du Turkménistan est le plov.
Le plov, également appelé pilaf ou pulao, est un plat populaire et traditionnel au Turkménistan. Il s’agit d’un plat à base de riz préparé avec divers ingrédients tels que de la viande (généralement de l’agneau ou du bœuf), des légumes et des épices aromatiques. Le plov revêt une importance culturelle et est souvent servi lors d’occasions spéciales, de célébrations et de rassemblements festifs au Turkménistan.
La préparation du plov peut varier et les différentes régions peuvent avoir leurs propres variantes du plat. La combinaison de riz, de viande et d’assaisonnements crée un repas savoureux et copieux qui reflète l’héritage culinaire du Turkménistan. Le plov n’est pas seulement un plat de base de la cuisine turkmène, il revêt également une importance culturelle en tant que symbole de l’hospitalité et du partage communautaire de la nourriture.
Fait 5 : La route de la soie passait par le Turkménistan
Le Turkménistan, situé en Asie centrale, faisait partie intégrante de l’historique route de la soie, l’ancien réseau de routes commerciales qui reliait l’Orient et l’Occident. La route de la soie a facilité l’échange de biens, d’idées et de cultures entre différentes régions et civilisations. Plusieurs anciennes villes marchandes du Turkménistan ont joué un rôle crucial dans ce réseau, servant de centres importants pour le commerce, la culture et l’échange de connaissances.
Un exemple notable est celui de Merv, également connue sous le nom de Mary, qui était une ville importante de la route de la soie et qui est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Merv a été un centre important pour le commerce, la science et la culture à différentes périodes de l’histoire. Parmi les autres villes situées le long de la route de la soie au Turkménistan, citons Nisa et Kunya-Urgench, toutes deux reconnues pour leur importance historique et leurs vestiges architecturaux de l’Antiquité.
Fait 6 : L’architecture d’Achkhabad est particulière
Le paysage urbain se caractérise par des structures modernes et grandioses, souvent ornées de marbre blanc, de touches dorées et d’un mélange d’éléments de design turkmènes traditionnels. Plusieurs facteurs contribuent au style architectural unique d’Achkhabad :
- Bâtiments en marbre blanc : Ashgabat est connue sous le nom de “ville du marbre blanc” en raison de l’utilisation prépondérante du marbre blanc dans son architecture. De nombreux bâtiments gouvernementaux, monuments et espaces publics sont ornés de ce matériau brillant et réfléchissant.
- Structures monumentales : La ville abrite de nombreux monuments et bâtiments grandioses, notamment l’Arche de la neutralité, le Monument de l’indépendance et le Palais des mariages. Ces structures présentent un mélange de design moderne et de motifs culturels turkmènes.
- Dômes et statues dorés : des éléments dorés, notamment des dômes et des statues, sont souvent incorporés dans les conceptions architecturales, contribuant à l’aspect opulent de la ville.
- Urbanisme : Achkhabad a fait l’objet d’un important réaménagement urbain, en particulier pendant la période post-soviétique, ce qui a donné lieu à de vastes boulevards, des parcs et des plans d’urbanisme méticuleusement planifiés.
- Influence du Ruhnama : Le Ruhnama, un guide spirituel et idéologique rédigé par l’ancien président Saparmurat Niyazov, a influencé l’architecture de la ville, avec des références à l’histoire et à la culture turkmènes.
Fait 7 : Le Turkménistan a une porte vers l’enfer
Ce site unique et insolite est un gisement de gaz naturel qui brûle sans discontinuer depuis plusieurs décennies.
Le cratère de gaz de Darvaza est apparu en 1971 lorsqu’une foreuse soviétique a accidentellement pénétré dans une caverne remplie de gaz naturel. Afin d’éviter la libération de méthane potentiellement dangereux, il a été décidé d’enflammer le gaz et de s’attendre à ce qu’il se consume en quelques semaines. Cependant, le cratère n’a jamais cessé de brûler depuis, devenant un spectacle hypnotique et surréaliste dans le désert de Karakum.
Le cratère enflammé, avec ses flammes perpétuelles et le ciel nocturne du désert en toile de fond, est devenu une attraction populaire pour les touristes à la recherche d’une expérience extraordinaire. Si le cratère de gaz de Darvaza était à l’origine le résultat d’un accident industriel, il s’est transformé en une merveille naturelle involontaire et captivante au Turkménistan.
Fait 8 : Les chevaux sont très importants pour le Turkménistan
Le cheval Akhal-Teke, en particulier, est une race qui a des racines profondes au Turkménistan et qui est considérée comme l’une des races de chevaux les plus anciennes et les plus distinctes au monde.
Points clés sur l’importance des chevaux au Turkménistan :
- Race Akhal-Teke : Le cheval Akhal-Teke, connu pour ses reflets métalliques distinctifs et son endurance, est originaire du Turkménistan. Ces chevaux ont été traditionnellement élevés par le peuple turkmène à diverses fins, notamment pour les courses, l’équitation et en tant que symboles de prestige.
- Symbole de l’identité nationale : Le cheval Akhal-Teke est un symbole d’identité nationale et de fierté pour le peuple turkmène. Son image a été incorporée dans l’emblème national, et des statues et monuments dédiés à cette race sont présents dans le pays.
- Importance culturelle : Les chevaux jouent un rôle central dans les traditions culturelles turkmènes, notamment dans les cérémonies, les festivals et les sports équestres. L’agilité et la rapidité de l’Akhal-Teke lui permettent de se prêter à diverses activités équestres.
- Festival du cheval de Nissa : le Turkménistan accueille des événements tels que le festival du cheval de Nissa, qui célèbre l’héritage culturel associé aux chevaux. Le festival comprend souvent des compétitions équestres, des jeux traditionnels et des spectacles.
- Héritage nomade : Le mode de vie nomade historique du peuple turkmène était étroitement lié aux chevaux, qui étaient essentiels pour le transport, le commerce et la guerre. Même dans le contexte moderne, les chevaux continuent d’être appréciés pour leur rôle dans le transport et les pratiques culturelles.
Fait 9 : L’endroit le plus salé de la mer Caspienne au Turkménistan
La zone la plus salée de la mer Caspienne se trouve au Turkménistan, en particulier dans la partie orientale de la mer, près de la ville de Garabogazköl. Cette région est connue pour ses niveaux de salinité extrêmement élevés, ce qui entraîne la formation de vastes étendues de sel et de marais salants. La région de Garabogazköl connaît des taux d’évaporation élevés et la concentration de sel dans l’eau restante contribue à la formation de dépôts salins.
Fait n° 10 : Les Turcs et les Turkmènes descendent de la même tribu.
Les Turcs et les Turkmènes partagent une ascendance turque commune, mais ont développé des identités culturelles uniques au fil du temps. Les deux groupes sont originaires d’Asie centrale et ont migré vers l’ouest, formant diverses tribus turques. Le terme “Turc” fait référence à un groupe plus large dispersé en Asie centrale, au Moyen-Orient et au-delà, avec des trajectoires culturelles distinctes dans des pays comme la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan. Le terme “Turkmènes” désigne spécifiquement un groupe ethnique turc associé au Turkménistan et à des populations plus petites dans les pays voisins. Malgré un héritage turc commun, les Turcs et les Turkmènes ont des langues, des coutumes et des histoires distinctes, reflétant les complexités de la migration et de l’évolution culturelle au cours des siècles.