Quelques informations sur la Gambie:
- Population: Environ 2,7 millions d’habitants.
- Capitale: Banjul.
- Ville la plus importante: Serekunda.
- Langue officielle: L’anglais.
- Autres langues: Mandinka, Wolof, Fula et autres langues indigènes.
- Monnaie: Le dalasi gambien (GMD).
- Gouvernement: République présidentielle unitaire.
- Religion principale: Islam, avec une petite population chrétienne.
- Géographie: Située en Afrique de l’Ouest, la Gambie est le plus petit pays du continent africain, entouré par le Sénégal, à l’exception de son littoral le long de l’océan Atlantique. Le pays suit le tracé du fleuve Gambie, qui est au cœur de sa géographie.
Fait 1: La Gambie a une forme étonnante à l’intérieur du Sénégal, le long du fleuve
La Gambie a une forme géographique unique, puisqu’il s’agit d’un pays allongé qui longe le fleuve Gambie en Afrique de l’Ouest, entièrement entouré par le Sénégal à l’exception de sa petite côte le long de l’océan Atlantique. Les frontières de la Gambie s’étendent sur une bande étroite d’environ 480 kilomètres de long, mais elle n’est large que d’environ 50 kilomètres à son point le plus large. Cela lui confère une forme particulière, presque celle d’un serpent.
La forme du pays a été déterminée pendant la période coloniale, lorsqu’il a été établi en tant que protectorat britannique, et elle a été définie par le cours du fleuve Gambie, qui était une importante route commerciale. Le fleuve s’écoule de l’océan Atlantique vers l’intérieur du pays et reste un élément central de la géographie, de la culture et de l’économie de la Gambie.
Fait 2: Le fleuve Gambie abrite une vie animale diversifiée
Le fleuve et ses zones humides et forêts environnantes abritent diverses espèces, notamment des hippopotames, des crocodiles et des lamantins dans l’eau, tandis que les rives du fleuve et les forêts avoisinantes accueillent une variété de singes, de babouins et même de léopards. La rivière est également un habitat pour de nombreuses espèces d’oiseaux, ce qui en fait un lieu populaire pour l’observation des oiseaux, avec des espèces notables telles que les aigles pêcheurs africains, les martins-pêcheurs et les hérons.
La biodiversité du fleuve n’est pas seulement une partie vitale de l’écosystème, elle attire aussi l’écotourisme en Gambie. Les zones protégées le long du fleuve, telles que le parc national de Kiang West et le parc national du fleuve Gambie, aident à préserver ces habitats et fournissent des zones sûres où la faune peut se développer, contribuant ainsi à la conservation et à la sensibilisation à l’environnement dans la région.
Fait 3: la Gambie possède deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO
La Gambie abrite deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO:
- L’île de Kunta Kinteh et les sites associés: Inscrit en 2003, ce site comprend l’île de Kunta Kinteh (anciennement île James) sur le fleuve Gambie, ainsi que les forteresses, les comptoirs commerciaux et les bâtiments coloniaux qui l’entourent, le long des rives du fleuve. Ces sites revêtent une importance historique car ils sont liés à la traite transatlantique des esclaves, où les Africains asservis étaient détenus avant d’être expédiés vers les Amériques. L’île et ses structures sont un rappel brutal de ce chapitre tragique de l’histoire de l’humanité.
- Cercles de pierre de Sénégambie: Également inscrits en 2006, ces cercles de pierres sont situés en Gambie et au Sénégal et comprennent plus de 1 000 monuments qui font partie d’anciens sites funéraires. Datant de plus de mille ans, les cercles, comme ceux de Wassu et de Kerbatch en Gambie, reflètent une riche culture préhistorique et sont censés représenter des pratiques funéraires et des structures sociales complexes.
Note: Si vous prévoyez de visiter le pays et ses attractions, vérifiez à l’avance si vous avez besoin d’un permis de conduire international en Gambie pour louer et conduire une voiture.
Fait 4: Le point culminant de la Gambie n’est qu’à 53 mètres (174 pieds)
La Gambie est très vulnérable à l’élévation du niveau de la mer et aux autres effets du changement climatique, car la majeure partie de son territoire est située à faible altitude et le long de la côte atlantique.
La menace est particulièrement grave dans la capitale, Banjul, qui se trouve près de l’embouchure du fleuve Gambie et qui est exposée au risque d’inondation et d’érosion côtières. L’élévation du niveau de la mer pourrait avoir des effets dévastateurs sur l’agriculture, la pêche et les ressources en eau douce, qui sont toutes essentielles à l’économie et à la sécurité alimentaire du pays. Les communautés côtières risquent d’être déplacées en raison de l’intrusion de l’eau salée qui menace les terres agricoles, tandis que le tourisme, un secteur économique important, pourrait en pâtir.
Fait 5: Des recherches sur les chimpanzés sont menées en Gambie
Des recherches sur les chimpanzés sont en cours en Gambie, notamment dans le cadre du projet de réhabilitation des chimpanzés (CRP), situé dans le parc national du fleuve Gambie. Créé en 1979, ce sanctuaire a pour mission de protéger et de réhabiliter les chimpanzés, dont beaucoup sont orphelins ou ont été sauvés de la captivité. Le CRP offre un habitat sûr et semi-sauvage sur trois îles du fleuve, où les chimpanzés peuvent prospérer avec un minimum d’interférence humaine.
Célèbre chimpanzé Lucy était un chimpanzé élevé dans le cadre d’une expérience menée aux États-Unis pour étudier le langage et le comportement des grands singes. À l’âge adulte, elle a été transférée en Gambie lorsqu’il est devenu évident qu’elle ne pourrait pas se réintégrer à la vie sauvage dans son environnement d’origine. Son adaptation a été difficile et son histoire a été largement discutée dans le cadre de la recherche sur le comportement des primates et l’éthique de telles expériences.
Fait 6: Pour l’observation des oiseaux, c’est l’endroit où il faut être
La Gambie est une destination de choix pour l’observation des oiseaux et est souvent qualifiée de «paradis des ornithologues». Avec plus de 560 espèces d’oiseaux recensées, le pays est riche en diversité aviaire et attire des passionnés du monde entier. Sa petite taille et la grande variété d’habitats (mangroves, zones humides côtières, savanes et forêts) permettent aux ornithologues de repérer facilement un grand nombre d’espèces dans un laps de temps relativement court.
La réserve naturelle d’Abuko, la réserve ornithologique de Tanji et le parc national de Kiang West sont des sites d’observation d’oiseaux très prisés. Les rives du fleuve Gambie et les environs luxuriants de Kotu Creek sont également d’excellents endroits pour observer les oiseaux. Parmi les oiseaux les plus recherchés figurent l’aigle pêcheur africain, le martin-pêcheur à poitrine bleue et le pluvier d’Égypte.
Fait 7: il existe un lieu sacré avec des crocodiles en Gambie
La Gambie abrite la piscine aux crocodiles de Kachikally, un site sacré situé dans la ville de Bakau qui attire à la fois les touristes et les habitants. On attribue à ce bassin une signification spirituelle, en particulier chez les Mandinka, qui considèrent les crocodiles qui s’y trouvent comme des symboles de fertilité et de bonne fortune. Les gens se rendent à la piscine pour demander des bénédictions, en particulier pour la fertilité, la santé et la prospérité.
Les crocodiles de Kachikally sont remarquablement apprivoisés et habitués à la présence humaine, ce qui permet aux visiteurs de les approcher et même de les toucher, une expérience rare étant donné que les crocodiles sont généralement très dangereux. Le site comprend également un petit musée avec des objets qui racontent l’histoire de la culture locale et du bassin lui-même. Le crocodile du Nil est la principale espèce présente à Kachikally, mais ces animaux font l’objet de soins particuliers et sont nourris de manière à ne pas constituer une menace pour les visiteurs.
Fait 8: Les bulletins de vote ont été et sont encore parfois votés ici
En Gambie, le vote avec des billes (ou des bulletins de vote en forme de petites boules) est une méthode distinctive utilisée depuis des décennies. Ce système a été introduit en 1965 afin de garantir un processus de vote simple, accessible et adapté à une population dont le taux d’alphabétisation était initialement très faible. Dans ce système, les électeurs placent une bille dans le tambour ou le récipient correspondant au candidat qu’ils ont choisi, chaque récipient étant marqué d’une photographie ou d’un symbole représentant le candidat.
Cette méthode a été largement considérée comme simple et efficace, minimisant les risques de falsification des bulletins et d’erreurs de comptage. Bien que de nombreux pays aient adopté des systèmes de vote numérique ou sur papier, l’utilisation de billes ou de «bulletins» en Gambie s’est poursuivie au XXIe siècle.
Fait 9: La Gambie n’a pas un très long littoral, mais elle possède de belles plages
La Gambie a un littoral relativement court d’environ 80 kilomètres le long de l’océan Atlantique, mais il est bordé de belles plages de sable qui attirent des touristes du monde entier. Les plages les plus populaires sont Kololi Beach, Kotu Beach et Cape Point, qui sont connues pour leur sable doux, leurs vagues légères et leurs rivages bordés de palmiers. Ces plages sont idéales pour prendre des bains de soleil, nager et pratiquer des sports nautiques comme la pêche et le kayak.
Outre la détente sur la plage, la côte est connue pour ses marchés animés en bord de mer, sa musique locale entraînante et ses fruits de mer frais. De nombreux centres de villégiature et éco-lodges ont été aménagés le long de la côte, ce qui en fait une destination appréciée des voyageurs à la recherche de beauté naturelle et d’expériences culturelles en Afrique de l’Ouest.
Fait 10: Le nom de la capitale provient d’une plante locale
Plus précisément, le nom proviendrait du mot mandingue «bang julo», qui désigne la fibre d’un roseau ou d’une plante à cordes qui pousse dans la région. Cette plante était historiquement importante pour la fabrication de la corde, qui était largement utilisée à diverses fins, notamment pour la construction de filets de pêche.
À l’origine, Banjul s’appelait Bathurst à l’époque coloniale, du nom du secrétaire d’État britannique à la guerre et aux colonies, Henry Bathurst. En 1973, plusieurs années après l’indépendance, la ville a été rebaptisée Banjul pour refléter son héritage local et ses racines culturelles.
Publié November 10, 2024 • 13m to read