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10 faits intéressants sur l'Érythrée

10 faits intéressants sur l'Érythrée

Quelques informations sur l’Érythrée :

  • Population : Environ 6 millions d’habitants.
  • Capitale : Asmara : Asmara.
  • Langues officielles : Tigrinya, arabe et anglais.
  • Autres langues : Plusieurs langues indigènes sont parlĂ©es, notamment le tigre, le bilen et le kunama.
  • Monnaie : Nakfa Ă©rythrĂ©en (ERN).
  • Gouvernement : RĂ©publique prĂ©sidentielle unitaire Ă  parti unique.
  • Religion principale : Christianisme (principalement le christianisme orthodoxe Ă©rythrĂ©en), avec un nombre important de musulmans et une petite minoritĂ© d’autres groupes religieux.
  • GĂ©ographie : SituĂ©e dans la Corne de l’Afrique, elle est bordĂ©e par le Soudan Ă  l’ouest, l’Éthiopie au sud, Djibouti au sud-est et la mer Rouge Ă  l’est.

Fait 1 : L’Érythrée est un paradis pour les archéologues

L’un des sites archéologiques les plus importants d’Érythrée est Qohaito, une ancienne cité datant de l’ère préchrétienne. Le site présente des ruines impressionnantes, notamment des tombes taillées dans la roche, des inscriptions et des bâtiments anciens, qui fournissent des informations précieuses sur les débuts de l’histoire de la région et sur les relations commerciales qu’elle entretenait.

La région de Nabta Playa, bien que principalement associée à l’Égypte, s’étend jusqu’en Érythrée et est connue pour son art rupestre préhistorique et ses découvertes archéologiques. Cette région offre un aperçu des premiers établissements humains et de leurs interactions avec le milieu environnant.

En outre, l’ancienne ville portuaire d’Adulis, en Érythrée, était un centre commercial majeur dans l’Antiquité, reliant la mer Rouge à l’intérieur de l’Afrique. Les ruines d’Adulis, qui comprennent des vestiges de l’architecture romaine et axoumite, soulignent son importance historique en tant que centre commercial clé.

La région de Keren, connue pour son architecture ottomane bien préservée, et la région d’Asmara, avec ses bâtiments coloniaux italiens, contribuent également à la richesse archéologique et historique du pays.

David Stanley, (CC BY 2.0)

Fait 2 : Le nom Érythrée est dérivé de la mer Rouge

Le terme « Érythrée » vient du mot grec « Erythraia », qui signifie « rouge » et désigne la mer Rouge.

Le nom a été adopté pendant la période coloniale italienne à la fin du 19e siècle. L’Italie a fait de l’Érythrée une colonie en 1890 et a choisi le nom « Érythrée » pour souligner la situation côtière du pays le long de la mer Rouge. Ce nom est dérivé du terme grec désignant la mer Rouge, « Erythra Thalassa », qui se traduit par « mer Rouge ».

Fait 3 : l’Érythrée faisait partie du royaume d’Axoum

Le royaume d’Axoum, également connu sous le nom d’empire axoumite, a prospéré du IVe au VIIe siècle environ après J.-C., et son influence s’est étendue à certaines parties de l’Éthiopie, de l’Érythrée, du Soudan et du Yémen d’aujourd’hui.

L’empire axoumite était réputé pour ses impressionnantes réalisations architecturales, notamment ses stèles monumentales (hautes pierres sculptées) et la construction de grandes églises. La ville d’Axoum (dans l’actuel nord de l’Éthiopie) était la capitale de l’empire et un centre majeur de commerce et de culture. L’Érythrée, avec sa position stratégique le long de la mer Rouge, a joué un rôle crucial dans le réseau commercial de l’empire.

La région de l’Érythrée, en particulier autour de la ville d’Adulis, était un port vital qui facilitait le commerce entre l’empire axoumite et d’autres parties du monde, notamment l’Empire romain, l’Inde et l’Arabie. Ce commerce a contribué à la richesse de l’empire et aux échanges culturels.

Clay Gilliland. (CC BY-SA 2.0)

Fait 4 : Après la période coloniale, l’Éthiopie a occupé l’Érythrée

À la fin du XIXe siècle, l’Érythrée était une colonie italienne jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’elle a été occupée par les forces britanniques. Après la guerre, le sort de l’Érythrée a fait l’objet d’un débat international. En 1951, les Nations unies ont proposé une fédération de l’Érythrée avec l’Éthiopie, qui a été acceptée et mise en œuvre en 1952. Cependant, en 1962, l’Éthiopie a annexé l’Érythrée, dissolvant la fédération et faisant de l’Érythrée une province de l’Éthiopie. Cette annexion a été réalisée sans tenir compte des souhaits du peuple érythréen, ce qui a provoqué un mécontentement généralisé.

L’annexion a déclenché une longue lutte armée pour l’indépendance, qui a duré plus de trois décennies. Le Front de libération de l’Érythrée (ELF), puis le Front de libération du peuple érythréen (EPLF) ont été les fers de lance de la résistance contre le pouvoir éthiopien. La lutte a été marquée par des conflits intenses, notamment des guérillas et des manœuvres politiques. Le conflit a également été influencé par des dynamiques régionales plus larges et par la géopolitique de la guerre froide.

La lutte pour l’indépendance de l’Érythrée a suscité une attention et un soutien importants de la part de la communauté internationale. Après des années de conflits et de négociations, la situation a atteint un tournant en 1991, lorsque le FPLE, en alliance avec d’autres groupes d’opposition éthiopiens, a réussi à renverser le régime marxiste du Derg en Éthiopie. En 1993, un référendum supervisé par les Nations unies a été organisé en Érythrée, où l’écrasante majorité des Érythréens a voté en faveur de l’indépendance.

Fait 5 : La capitale de l’Érythrée est un exemple bien préservé d’architecture coloniale

La capitale de l’Érythrée, Asmara, est réputée pour son architecture coloniale bien préservée, qui offre un aperçu unique du passé de la ville. Le patrimoine architectural de la ville est largement attribué à la période coloniale italienne, qui a commencé à la fin du XIXe siècle et a duré jusqu’à ce que les Britanniques prennent le contrôle de la ville après la Seconde Guerre mondiale.

Le paysage architectural d’Asmara se caractérise par un mélange de styles modernistes et traditionnels, reflétant l’influence du design italien. La ville possède de nombreux exemples de ce patrimoine architectural, notamment :

  • Bâtiments Art dĂ©co: Asmara compte plusieurs bâtiments Art dĂ©co remarquables, qui tĂ©moignent de l’influence italienne sur la conception de la ville. Parmi les exemples notables, citons le Cinema Impero, un Ă©lĂ©gant cinĂ©ma aux dĂ©tails Art dĂ©co classiques, et le Meda Restaurant, qui prĂ©sente des formes gĂ©omĂ©triques et Ă©purĂ©es typiques de ce style.
  • Structures modernistes: La ville comprend Ă©galement des bâtiments modernistes, tels que le stade et divers immeubles de bureaux, qui illustrent les tendances gĂ©nĂ©rales de l’architecture du XXe siècle influencĂ©e par les styles europĂ©ens.
  • Architecture nĂ©oclassique et nĂ©o-rĂ©volutionnaire: Le paysage d’Asmara est ornĂ© de structures nĂ©oclassiques, notamment la cathĂ©drale d’Asmara, qui affiche une grandeur et des proportions classiques.

En reconnaissance de son importance architecturale, Asmara a été désignée site du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2017. La désignation reconnaît la préservation exceptionnelle de l’architecture moderniste et coloniale du début du XXe siècle de la ville, qui offre une vue rare et complète des principes de conception et d’urbanisme de l’époque.

I, Sailko, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Fait 6 : l’Érythrée n’est pas un pays libre

L’Érythrée est connue pour son environnement politique restrictif et son manque de libertés démocratiques. Le pays n’a pas organisé d’élections nationales depuis son indépendance en 1993, et le Front populaire pour la démocratie et la justice (PFDJ), au pouvoir, maintient un contrôle étroit. Le président Isaias Afwerki est au pouvoir depuis 1993 et l’opposition politique n’est pas autorisée.

La liberté de la presse est sévèrement restreinte ; tous les médias sont contrôlés par le gouvernement et le journalisme indépendant est inexistant. Les personnes qui critiquent le gouvernement sont harcelées et emprisonnées. Le pays a également un bilan notoire en matière de droits de l’homme, avec des rapports faisant état de détentions arbitraires et de travail forcé.

Fait 7 : L’Érythrée possède un riche monde sous-marin

L’Érythrée possède un monde sous-marin riche et diversifié, en particulier autour de la mer Rouge, qui est réputée pour ses écosystèmes marins dynamiques. Les récifs coralliens de la mer Rouge au large des côtes érythréennes comptent parmi les plus vierges et les moins perturbés au monde.

Les points forts sont les suivants :

  • RĂ©cifs coralliens: Les rĂ©cifs coralliens de l’ÉrythrĂ©e regorgent de vie marine. Ces rĂ©cifs constituent des habitats essentiels pour une grande variĂ©tĂ© d’espèces, notamment des poissons colorĂ©s, des tortues de mer et divers invertĂ©brĂ©s.
  • BiodiversitĂ© marine: Les Ă©cosystèmes sous-marins abritent un large Ă©ventail d’espèces, des petits poissons de rĂ©cif aux espèces pĂ©lagiques de plus grande taille. La biodiversitĂ© comprend des espèces uniques de coraux et de poissons que l’on ne trouve pas communĂ©ment ailleurs.
  • PossibilitĂ©s de plongĂ©e: Les eaux claires de la mer Rouge et la vie marine abondante font de l’ÉrythrĂ©e une destination populaire pour les amateurs de plongĂ©e. Des sites tels que l’archipel des Dahlak sont particulièrement rĂ©putĂ©s pour la beautĂ© de leurs fonds marins et leurs excellentes conditions de plongĂ©e.

Fait 8 : L’Érythrée est le pays le plus chaud du monde en termes de température annuelle moyenne

L’Érythrée, en particulier la région de la dépression du Danakil, est connue pour avoir les températures les plus chaudes de la planète. La dépression du Danakil, qui s’étend jusqu’en Éthiopie et à Djibouti, est l’un des endroits les plus bas et les plus chauds de la planète.

  • TempĂ©rature annuelle moyenne: La dĂ©pression du Danakil a enregistrĂ© des tempĂ©ratures annuelles moyennes qui se classent rĂ©gulièrement parmi les plus Ă©levĂ©es au monde. La rĂ©gion connaĂ®t des chaleurs extrĂŞmes, avec des tempĂ©ratures annuelles moyennes dĂ©passant souvent 34°C (93°F).
  • TempĂ©ratures record: La rĂ©gion a connu certaines des tempĂ©ratures les plus Ă©levĂ©es jamais enregistrĂ©es sur Terre. Par exemple, dans la rĂ©gion voisine de Dallol, les tempĂ©ratures peuvent dĂ©passer 50°C (122°F) pendant les mois les plus chauds.
  • Climat: Le climat de l’ÉrythrĂ©e, en particulier dans les rĂ©gions de plaine comme la dĂ©pression du Danakil, se caractĂ©rise par une chaleur intense et des conditions arides, ce qui contribue Ă  sa rĂ©putation d’être l’un des endroits les plus chauds de la planète.

Fait 9 : Des restes humains vieux d’environ un million d’années ont été découverts en Érythrée.

En Érythrée, d’importantes découvertes archéologiques ont révélé des restes humains datant d’environ un million d’années. Ces fossiles anciens ont été découverts dans la dépression de Danakil, une région connue pour ses caractéristiques géologiques uniques et ses conditions extrêmes. Ces restes fournissent des informations cruciales sur les débuts de l’évolution humaine et des migrations, soulignant l’importance de l’Érythrée dans la compréhension des origines de notre espèce. La préservation de ces fossiles dans un environnement aussi hostile offre un rare aperçu des débuts de l’histoire de l’humanité.

Rolf Cosar, CC BY 3.0, via Wikimedia Commons

Fait 10 : En Érythrée, les femmes se battent depuis longtemps aux côtés des hommes

En Érythrée, la tradition de la participation des femmes à la guerre remonte à l’Antiquité. Les archives historiques suggèrent que dès le 7e siècle avant notre ère, les femmes participaient activement aux batailles et au commandement militaire dans la région.

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les femmes érythréennes ont perpétué cet héritage de résistance. Par exemple, au début du XXe siècle, les femmes ont combattu les forces coloniales italiennes pendant la guerre italo-éthiopienne. La célèbre dirigeante érythréenne, Saba Hadush, a notamment dirigé un bataillon de femmes soldats dans la lutte contre la colonisation italienne.

Plus récemment, pendant la guerre d’indépendance de l’Érythrée (1961-1991), environ 30 % des combattants du Front populaire de libération de l’Érythrée (FPLE) étaient des femmes. Ces femmes ont assumé différents rôles, notamment des positions de combat, un soutien médical et des tâches logistiques. Des femmes telles qu’Amanuel Asrat et Hafiz Mohammed sont devenues célèbres pour leur leadership et leur courage au cours de ce conflit.

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