Conduire une voiture dans un pays étranger est comparable à la première expérience de conduite : effrayante et en même temps intéressante. L’Italie est un pays méridional, et le tempérament de la plupart de ses habitants est violent. Les conducteurs ne font pas exception. Essayons de comprendre quelles sont les subtilités que l’autotouriste peut attendre sur les routes italiennes, et quelles sont les nuances du style de conduite italien à prendre en compte avant de décider de voyager en voiture en Italie.
Mentalité de conducteur italien
La spécificité de la conduite italienne réside dans la capacité à être rapide, déterminé, agressif tout en restant sain et sauf. Un Italien au volant a une excellente capacité de réaction, il est audacieux et courageux. S’il doit dépasser, il le fait, sans hésitation (les Italiens n’aiment pas les personnes hésitantes sur les routes italiennes – ils ne les supportent pas). Les conducteurs peuvent freiner brusquement, se croiser tout en étant très attentifs à la présence d’une patrouille de police ou d’un poste de police de la circulation. En Italie, on entend souvent le son d’un klaxon sur la route. Ce dernier peut signifier n’importe quoi, en fonction de la situation.
En général, vous n’aurez pas à attendre un comportement courtois de la part des conducteurs en Italie. Il est donc préférable de prendre une assurance complète sans franchise – seulement CASCO, sinon il y aura des problèmes. Les Italiens n’ont pas l’habitude de se garer prudemment, ils touchent de temps en temps les pare-chocs de leurs voisins – et c’est considéré comme faisant partie de l’ordre des choses. En outre, les Italiens capricieux n’ont pas l’habitude d’admettre leur culpabilité. Les dépassements brusques, les freinages et les croisements sont pour eux une pratique courante. Pour une personne non habituée, la route italienne semble être un véritable chaos, alors qu’en fait, tout y est normal selon les normes locales – c’est simplement la façon dont ils conduisent. Une voiture qui se trouve derrière fait un appel de phares – elle demande de céder le passage (ou plutôt, elle l’exige). Et si une voiture venant en sens inverse allume ses phares, vous devez ralentir et garder l’œil ouvert, car vous risquez de tomber sur le poste de patrouille routière.
L’autotouriste loue une voiture
Il existe de nombreuses sociétés de location de voitures en Italie. Vous pouvez également conclure un contrat de location « d’un côté », en prenant une voiture dans une ville, par exemple dans le nord du pays, et en la rendant dans l’autre – dans le sud. Vous pouvez choisir un kilométrage illimité, afin de ne pas vous limiter dans vos déplacements à travers le pays. Il est conseillé de choisir de grandes sociétés de location de voitures pour bénéficier d’une assurance complète. Les petites agences de location ne peuvent s’assurer que pour la moitié du prix et ne souhaitent pas non plus offrir l’option illimitée. Bien qu’en général, la location d’une voiture dans les petites entreprises soit moins chère que dans les grandes, son coût total moyen est de 40 euros par jour (classe économique).
Lors de la location, le touriste doit fournir un passeport, une carte de crédit et un permis de conduire international. Si vous présentez votre permis national, le nom et le prénom doivent être en alphabet latin, sinon la traduction en italien sera exigée. Cette dernière opération entraînera une dépense de temps et de ressources qui n’est pas superflue compte tenu des conditions du voyage.
Le conducteur doit être âgé d’au moins 23 ans (et de moins de 85 ans). Il arrive que des voitures soient fournies à des jeunes de 21 ans, mais c’est plus l’exception que la règle.
Outre les voitures, vous pouvez louer des motos. Mais la caution sera alors plus importante (car le risque de détournement d’une moto est plus élevé). Dans les centres historiques de l’Italie, les rues sont très étroites, il n’y a pas ou peu de places de parking, donc si vous voyagez seul, une moto sera l’option idéale pour circuler dans le pays.
Et en cas d’accident ?
Hélas, le taux d’accidents en Italie reste élevé par rapport au reste des pays de l’Union européenne. Les accidents de la circulation sont donc fréquents, et les touristes y sont plus souvent impliqués que les résidents locaux, parce qu’ils ne connaissent pas ou peu les routes et qu’il leur est difficile de s’orienter dans la circulation d’un pays qu’ils ne connaissent pas.
Si un accident s’est produit, mais qu’il n’y a pas eu de victimes, vous devez immédiatement retirer le véhicule de la chaussée ou au moins le déplacer sur le côté droit de la route afin de ne pas créer d’embouteillage. S’il n’est pas possible d’enlever la voiture, il faut mettre un panneau d’arrêt d’urgence, allumer les feux de stationnement, appeler l’assistance technique et attendre l’arrivée de la police de la route. S’il n’y a pas de litiges ni de doutes sur le responsable de l’accident et les circonstances de celui-ci, et si, en outre, le responsable est d’accord avec les accusations, les conducteurs impliqués dans l’accident remplissent le protocole du constat amiable, c’est-à-dire la déclaration commune de l’incident. Ce protocole facilite l’obtention d’une indemnisation pour les dommages matériels, car on estime que toutes les circonstances de l’accident ont été clarifiées et prises en compte.
Le protocole contient les informations suivantes : lieu, date et conditions dans lesquelles l’accident s’est produit, informations sur les deux conducteurs, données du passeport et du permis de conduire. Les données personnelles des témoins de l’accident, s’il y en a, ne sont fixées que dans les cas litigieux. En outre, les plaques d’immatriculation, les numéros de police d’assurance et les noms des compagnies d’assurance des deux personnes impliquées dans l’accident de la route, ainsi que les détails des dommages matériels sont indiqués.
S’il y a des blessés à la suite de l’accident, il faut tout d’abord appeler une ambulance, ne pas toucher aux véhicules et s’assurer que les traces de dérapage ne sont pas piétinées avant l’arrivée de la police de la circulation.
On espère que tous les itinéraires touristiques seront sûrs et que voyager en Italie sur des roues n’apportera que du plaisir. Quoi qu’il en soit, tous les conducteurs circulant sur les routes italiennes doivent être titulaires d’un permis de conduire. Il est préférable que ce dernier soit conforme au modèle international. Il est très facile de délivrer un tel permis de conduire – cela se fait directement sur notre site web.