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10 faits intéressants sur le Pérou

10 faits intéressants sur le Pérou

Quelques informations sur le Pérou :

  • Population : Environ 34 millions d’habitants.
  • Capitale : Lima.
  • Langue officielle : Espagnol, quechua et aymara.
  • Monnaie : Sol péruvien (PEN).
  • Le gouvernement : République présidentielle unitaire.
  • Religion principale : Catholicisme romain.
  • Géographie : Situé sur la côte ouest de l’Amérique du Sud, le Pérou est connu pour la diversité de ses paysages, notamment la cordillère des Andes, la forêt amazonienne et les déserts côtiers, couvrant une superficie d’environ 1,3 million de kilomètres carrés.

Fait 1 : Le Machu Picchu est l’une des nouvelles merveilles du monde.

Le Machu Picchu, niché au milieu des sommets embrumés de la cordillère des Andes, au Pérou, témoigne de l’ingéniosité et des prouesses architecturales de l’ancienne civilisation inca. Ce site du patrimoine mondial de l’UNESCO, désigné comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde, séduit les visiteurs par ses ruines énigmatiques, ses structures de pierre complexes et son environnement naturel à couper le souffle. Construit au XVe siècle et abandonné peu après, Machu Picchu est resté caché du monde extérieur jusqu’à sa redécouverte par l’explorateur américain Hiram Bingham en 1911. Aujourd’hui, elle symbolise le riche patrimoine culturel du Pérou et sert de lieu de pèlerinage aux voyageurs qui cherchent à percer les mystères de cette ancienne citadelle tout en s’émerveillant de sa beauté impressionnante et de son importance historique.

Zielonamapa.plCC BY-SA 2.0, via Wikimedia Common

Fait 2 : L’un des plus longs affluents de l’Amazone commence au Pérou.

Le fleuve Marañón, l’un des plus longs affluents de l’Amazone, prend sa source au Pérou. Prenant sa source dans les sommets enneigés de la cordillère des Andes, dans la région péruvienne d’Ancash, le fleuve Marañón parcourt environ 1 600 kilomètres en direction du nord-ouest à travers les Andes péruviennes avant de rejoindre le fleuve Ucayali près de la ville de Nauta. De là, les eaux combinées forment le fleuve Amazone, qui continue son voyage à travers la vaste forêt amazonienne jusqu’à ce qu’il atteigne l’océan Atlantique. Le fleuve Marañón joue un rôle crucial dans l’hydrologie du bassin de l’Amazone, contribuant de manière significative au débit global du système fluvial de l’Amazone.

Fait 3 : Le poncho national a une très longue histoire

Datant de l’époque précolombienne, les ponchos étaient portés par les peuples indigènes de la région andine, y compris les Incas et leurs prédécesseurs. Ces vêtements avaient des fonctions pratiques, notamment celle d’apporter de la chaleur dans les climats froids des montagnes et de protéger des éléments.

Les ponchos ont également une signification symbolique, représentant le statut social, l’identité culturelle et le savoir-faire artisanal. Ils étaient souvent tissés de manière complexe ou décorés de dessins et de motifs élaborés qui véhiculaient une signification et reflétaient la communauté, les traditions et les croyances de la personne qui les portait.

Aujourd’hui, le poncho fait partie intégrante de la culture péruvienne. Il est porté par les hommes et les femmes lors des cérémonies traditionnelles, des festivals et dans la vie de tous les jours.

Fait 4 : Les conquistadors espagnols construisaient souvent de nouveaux bâtiments sur d’anciennes constructions indiennes.

Les conquistadors espagnols, à leur arrivée dans les Amériques, ont souvent réutilisé ou construit de nouvelles structures sur des bâtiments indigènes existants, en particulier dans les régions où ils cherchaient à établir leurs propres colonies ou à exercer un contrôle sur les populations locales. Cette pratique avait plusieurs objectifs, notamment l’affirmation de la domination sur les cultures indigènes, la réaffectation des infrastructures existantes à l’usage des Espagnols et le symbolisme du transfert de pouvoir des dirigeants indigènes aux autorités coloniales espagnoles.

Dans de nombreux cas, les conquistadors espagnols ont utilisé la main-d’œuvre des peuples indigènes pour construire de nouveaux bâtiments ou modifier les bâtiments existants selon les styles architecturaux espagnols. Il en est résulté un mélange d’influences architecturales indigènes et européennes, évidentes dans la conception et la construction de bâtiments de l’époque coloniale dans toute l’Amérique latine.

Fait 5 : 80% des alpagas du monde se trouvent au Pérou.

Le Pérou abrite une part importante de la population mondiale d’alpagas, les estimations suggérant qu’environ 80 % de la population mondiale d’alpagas réside au Pérou. Ces camélidés domestiqués d’Amérique du Sud sont principalement élevés dans les régions de haute altitude des Andes péruviennes, où ils sont élevés depuis des siècles pour leur laine très prisée. Les alpagas jouent un rôle essentiel dans le tissu culturel, économique et social des communautés andines du Pérou, où ils sont appréciés pour leur laine, leur viande et leur rôle dans les rituels et cérémonies traditionnels.

Fait 6 : Le Pérou a préservé de nombreuses langues indigènes

On estime que le Pérou abrite plus de 47 langues indigènes, le quechua et l’aymara étant parmi les plus parlées.

Le gouvernement péruvien a pris des mesures pour protéger et promouvoir les langues indigènes par le biais de la législation et d’initiatives éducatives. En 1975, le Pérou a reconnu le quechua et l’aymara comme langues officielles au même titre que l’espagnol, leur accordant un statut officiel dans les régions où ils sont largement parlés. En outre, des efforts ont été déployés pour intégrer les langues indigènes dans les programmes d’enseignement et pour aider les communautés indigènes à préserver leur patrimoine linguistique.

Malgré ces efforts, de nombreuses langues indigènes du Pérou sont considérées comme menacées en raison de facteurs tels que l’urbanisation, la mondialisation et la domination de l’espagnol en tant que langue principale de l’éducation et du commerce.

Fait 7 : Il existe un endroit au Pérou où le sel est extrait de la même manière depuis l’Antiquité.

Les étangs salés de Maras, situés dans la Vallée sacrée des Incas, près de la ville de Maras, au Pérou, présentent d’anciennes techniques d’extraction du sel qui perdurent depuis des millénaires. Ces étangs salés, connus localement sous le nom de “salineras”, comprennent environ 3 000 petits bassins en terrasses méticuleusement creusés dans le flanc de la montagne.

Selon une méthode inchangée depuis l’époque précolombienne, l’eau de source salée s’écoule dans les étangs à travers un réseau de canaux. L’eau s’évapore sous le soleil intense des Andes et du sel cristallisé se forme à la surface des bassins. Les travailleurs, souvent des membres des communautés locales, récoltent soigneusement le sel à la main, un processus qui consiste à ratisser les cristaux de sel et à les redistribuer sur les bassins en terrasses.

Cette méthode traditionnelle d’extraction du sel permet non seulement de préserver l’héritage culturel de la région, mais aussi de soutenir les moyens de subsistance des familles locales. Chaque année, les étangs salés de Maras produisent environ 160 000 tonnes de sel, apprécié pour sa pureté et utilisé dans diverses applications culinaires et industrielles, tant au niveau national qu’à l’étranger.

Fait 8 : Les dauphins roses peuvent être observés au Pérou

Ces dauphins d’eau douce caractéristiques sont originaires du bassin de l’Amazone, y compris des rivières du Pérou, telles que l’Amazone, l’Ucayali et le Marañón.

La coloration rose de ces dauphins est plus visible lorsqu’ils sont jeunes et s’estompe au fur et à mesure qu’ils vieillissent, ce qui donne une coloration rose-gris ou même grisâtre chez les adultes. Les dauphins roses sont connus pour leur comportement amical et curieux, s’approchant souvent des bateaux et des nageurs.

La rencontre avec des dauphins roses dans leur habitat naturel est une expérience unique et mémorable pour les visiteurs de la région amazonienne du Pérou. Elle permet d’observer de près ces créatures fascinantes et d’en apprendre davantage sur leur écologie et leur statut de conservation.

Fait 9 : Le Pérou possède une “ville blanche” construite à partir de roches volcaniques.

Arequipa, connue sous le nom de “ville blanche” (Ciudad Blanca) en raison de ses nombreux bâtiments construits en pierre volcanique blanche appelée sillar, est l’une des villes les plus emblématiques du Pérou. Située dans la région andine du sud du Pérou, Arequipa présente un paysage architectural étonnant, caractérisé par des structures de l’époque coloniale fabriquées en sillar, un type de pierre de cendre volcanique.

Le centre historique d’Arequipa, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, comprend de nombreux bâtiments coloniaux bien conservés, notamment des églises, des monastères et des manoirs, tous construits avec la roche volcanique blanche caractéristique. L’utilisation du sillar donne à la ville un aspect saisissant, surtout lorsqu’elle est éclairée par la lumière du soleil, ce qui lui a valu le surnom de “ville blanche”.

Remarque : si vous prévoyez de visiter le pays, renseignez-vous pour savoir si vous avez besoin d’un permis de conduire international au Pérou pour conduire.

Afther MatherCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Fait 10 : Le plus haut lac navigable se trouve au Pérou.

Le lac Titicaca, situé à la frontière du Pérou et de la Bolivie, est souvent considéré comme le plus haut lac navigable du monde. Situé à une altitude d’environ 3 812 mètres (12 507 pieds) au-dessus du niveau de la mer, le lac Titicaca est réputé pour sa beauté naturelle stupéfiante, son importance culturelle et son écologie unique.

Malgré son altitude élevée, le lac Titicaca abrite une grande variété de communautés indigènes et de faune, dont plusieurs espèces de poissons et d’oiseaux. Les eaux du lac sont navigables en bateau, qu’il s’agisse de bateaux traditionnels en roseau utilisés par les pêcheurs locaux ou de bateaux modernes destinés aux touristes et aux résidents.

Le lac Titicaca revêt une immense importance culturelle pour les peuples indigènes de la région, qui habitent ses rives depuis des milliers d’années. Elle abrite de nombreuses îles, dont certaines présentent des ruines anciennes et des villages traditionnels qui offrent un aperçu des cultures et des modes de vie précolombiens.

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